''Garder la tête sur les épaules''

Comment s'est passé cette première internationale ?
Yacine Bammou : Très bien, malgré la défaite face à l'Uruguay. J'ai découvert l'ambiance en équipe nationale.
J'ai été très bien accueilli, il y avait du monde à l'aéroport... c'était touchant.

Une nouvelle expérience ?
Yacine Bammou : Oui, j'en sors enrichi. Déjà l'engouement autour de l'équipe et des matches. Toute la ville et le pays sont derrière l'équipe. Ca se sent dans l'ambiance et dans le match. C'est un autre niveau.

Comment as-tu appris ta sélection ?
Yacine Bammou : J'étais à l'entraînement lors de la publication de la liste. C'est mon père qui m'a appelé parce qu'il était au Maroc. J'étais touché et heureux. Ma famille était très fière.
Tous les étés, je retourne au Maroc, à Marrakech ou à Rabat. Petit, j'y allais pendant toutes les vacances d'été. C'est mon père qui a gardé mon maillot... je pense qu'il est encadré, dans le salon (rire).

"Cette expérience m'a redonné confiance"

Comment as-tu vécu le match ?
Yacine Bammou : C'était impressionnant le monde qu'il y avait. 40 000 personnes ! Et il y en avait à l'extérieur car tout le monde ne pouvait pas entrer. Quand le coach m'a appelé, ça m'a rappelé la petite sensation quand je suis entré face à Lens (Ndlr : son premier match professionnel en Ligue 1). Ensuite, ça s'est très bien passé.
Cette expérience m'a redonné de la confiance. Le sélectionneur était satisfait de mon entrée. On verra en juin pour les prochains matches amicaux. Je me concentre pour l'instant sur mon club.

Les supporters te connaissaient-ils ?
Yacine Bammou : Il y a des joueurs plus connus parce qu'ils jouent au Maroc. Mais je suis connu par le fait que je sois marocain et que je joue au FC Nantes en Ligue 1.

C'est une saison exceptionnelle pour toi...
Yacine Bammou : C'est vrai que j'ai connu plein de choses cette année. J'ai beaucoup avancé. C'est énorme et j'espère avancer encore plus.
C'est beau, mais il faut savoir gérer tout ça. Il faut que mon entourage reste proche et me conseille pour que je garde la tête sur les épaules. Il faut continuer à travailler et ne pas se poser de questions. Ma famille m'aide beaucoup.