07 juillet 2015
''Pas d'effort, pas de récompense...''
Stéphane Wiertelak
En stage de pré-saison à Annecy-le-Vieux, les Nantais s'apprêtent à participer mardi en fin d'après-midi à leur 20ème séance de travail depuis la reprise de l'entraînement fin juin. A un mois de l'ouverture du championnat, les coéquipiers d'Olivier Veigneau augmentent progressivement l'intensité des exercices et la charge de travail. Une montée en puissance orchestrée par Stéphane Wiertelak, le préparateur physique du groupe professionnel.
A quel stade de la préparation se situe le groupe ?
Stéphane Wiertelak : "Nous sortons progressivement de la première partie de la préparation consacrée aux footing plutôt longs et à bas régime. Les tests médicaux à l'hôpital et les tests aérobie de terrain ont été réalisés en fin de semaine dernière. En s'appuyant sur cette base foncière et sur ces tests, nous individualisons le travail pour augmenter l'intensité du travail aérobie."
A l'image du travail de PMA (Puissance Maximale Aérobie) réalisé à Annecy-le-Vieux mardi matin…
Stéphane Wiertelak : "Effectivement. Nous avons composé différents groupes. Les vitesses de courses n'étaient pas identiques. Les allures variaient pour atteindre les 17km/h. C'est assez soutenu ! L'idée est d'augmenter progressivement l'intensité en s'adaptant aux possibilités des joueurs. On ne progresse pas dans le confort : "No pain, no gain" comme le rappelle l'expression (pas d'effort, pas de récompense, ndlr). Il faut atteindre la limite de ses possibilités pour justement les repousser. La subtilité du travail est de ne pas dépasser ces limites pour ne pas risquer le sur-entraînement et les blessures."
La chaleur est prise en considération…
Stéphane Wiertelak : "Les séances sont d'autant plus éprouvantes qu'il fait chaud. La température atteint l'après-midi les 40°C. Il faut gérer cette caractéristique. La chaleur entraîne une sur-fatigue. Il faut en tenir en compte en adaptant la charge de travail. Nous insistons sur la qualité de l'hydratation : boire beaucoup d'eau et s'asperger régulièrement. Nous espaçons également la programmation des entraînements pour permettre une meilleure récupération entre les séances (8h et 18h)."
L'infirmerie est vide… On imagine votre satisfaction.
Stéphane Wiertelak : "C'est important pour bien avancer sur le plan sportif, physique, physiologique et pour répondre aux attentes de Michel (Der Zakarian). Il faut tutoyer ses limites, sans les dépasser pour éviter une période d'arrêt pénalisante."
Les joueurs peuvent-ils déjà tenir les 90 minutes ?
Stéphane Wiertelak : "Nous avançons. Les séquences de jeu vont devenir plus longues. À l'issue de la troisième semaine de travail, le coach commencera à augmenter les temps de jeu."
Stéphane Wiertelak : "Nous sortons progressivement de la première partie de la préparation consacrée aux footing plutôt longs et à bas régime. Les tests médicaux à l'hôpital et les tests aérobie de terrain ont été réalisés en fin de semaine dernière. En s'appuyant sur cette base foncière et sur ces tests, nous individualisons le travail pour augmenter l'intensité du travail aérobie."
A l'image du travail de PMA (Puissance Maximale Aérobie) réalisé à Annecy-le-Vieux mardi matin…
Stéphane Wiertelak : "Effectivement. Nous avons composé différents groupes. Les vitesses de courses n'étaient pas identiques. Les allures variaient pour atteindre les 17km/h. C'est assez soutenu ! L'idée est d'augmenter progressivement l'intensité en s'adaptant aux possibilités des joueurs. On ne progresse pas dans le confort : "No pain, no gain" comme le rappelle l'expression (pas d'effort, pas de récompense, ndlr). Il faut atteindre la limite de ses possibilités pour justement les repousser. La subtilité du travail est de ne pas dépasser ces limites pour ne pas risquer le sur-entraînement et les blessures."
La chaleur est prise en considération…
Stéphane Wiertelak : "Les séances sont d'autant plus éprouvantes qu'il fait chaud. La température atteint l'après-midi les 40°C. Il faut gérer cette caractéristique. La chaleur entraîne une sur-fatigue. Il faut en tenir en compte en adaptant la charge de travail. Nous insistons sur la qualité de l'hydratation : boire beaucoup d'eau et s'asperger régulièrement. Nous espaçons également la programmation des entraînements pour permettre une meilleure récupération entre les séances (8h et 18h)."
L'infirmerie est vide… On imagine votre satisfaction.
Stéphane Wiertelak : "C'est important pour bien avancer sur le plan sportif, physique, physiologique et pour répondre aux attentes de Michel (Der Zakarian). Il faut tutoyer ses limites, sans les dépasser pour éviter une période d'arrêt pénalisante."
Les joueurs peuvent-ils déjà tenir les 90 minutes ?
Stéphane Wiertelak : "Nous avançons. Les séquences de jeu vont devenir plus longues. À l'issue de la troisième semaine de travail, le coach commencera à augmenter les temps de jeu."
Par A.D.
