04 janvier 2016

Le Président Kita à la rencontre des médias

Interview

A l'occasion d'un petit-déjeuner de presse, le Président Waldemar Kita - accompagné de Michel Der Zakarian - a présenté ses voeux pour la nouvelle année. Il a ensuite répondu aux questions des journalistes sur les différents sujets qui occupent l'actualité du FC Nantes.

Les objectifs pour 2015 - 2016 ont-ils changé ?
Waldemar Kita :
Nous avons l'objectif d'ĂŞtre dans les huit premiers. Si on peut faire un peu mieux, pourquoi pas.
Nous avons des objectifs pour l'Ă©quipe professionnelle qui est le moteur du Club. C'est pour cela que nous avons pris un joueur - Guillaume Gillet qui arrive aujourd'hui -, qui sera peut-ĂŞtre suivi d'un ou deux joueurs, des milieux offensifs.

Kolbeinn Sigthorsson est-il appelé à partir ?
Waldemar Kita :
On est un peu déçus. On aimerait qu'il retrouve le terrain en pleine possession de ses moyens. On tient à le garder car il a des qualités techniques. Il faut l'aider pour résoudre les problèmes d'adaptation.
D'après ce qu'on sait, il veut lui-aussi rester.

Quel bilan faites-vous du recrutement de l'été dernier ?
Waldemar Kita :
On a des recruteurs qui vont dans toute la France et l'Europe. Nous avons pris des joueurs qui ne donnent pas tous une complète satisfaction. Ma vision est plus une difficulté d'adaptation à un nouveau club et à une nouvelle culture. Il y a peut-être eu trop de changements en même temps. Mais on a souhaité avoir des joueurs de qualité. Ces qualités sont là. Les joueurs sont peut-être encore un peu timides, mais je pense qu'ils s'exprimeront beaucoup mieux sur la deuxième partie de saison.

Waldemar Kita et Michel Der Zakarian ont répondu aux questions des journalistes

Quel est votre sentiment sur le départ de Lucas Deaux ?
Waldemar Kita :
Sans parler d'argent, le joueur voulait partir au mois d'août. Nous n'avons pas voulu le laisser partir parce que nous n'avions pas de joueur à sa place. Nous étions déjà sur Guillaume Gillet, que son club n'a pas libéré.
Si cela n'avait été qu'une question d'argent, on aurait touché trois fois plus il y a six mois...
On comprend très bien que Lucas ait envie de changer après une période fantastique au FC Nantes. Il a l'opportunité de jouer la Champions'League.

Quel avenir pour Michel Der Zakarian ?
Waldemar Kita :
On s'est donné des objectifs. On estimera la situation dans deux ou trois mois.
J'ai fait une réunion ce matin avec le staff. Je prends des décisions. Il faut savoir si ces décisions sont partagées.
Il y a plusieurs étapes. Nous sommes aujourd'hui dans la nécessité de passer à l'étape supérieure, pour les trois à cinq ans qui viennent. Il faut savoir si l'entraîneur souhaite rester et a envie d'être dans cette philosophie et ces challenges. C'est aussi le cas pour la réserve, le centre de formation... On souhaite retrouver le style éducatif et sportif du haut niveau. Il faut se donner tous les moyens pour y parvenir. C'est mon rôle. Il faut que tout le monde accepte la stratégie du Club pour progresser.

Quels sont ces objectifs Ă  trois ou cinq ans ?
Waldemar Kita :
Je pense qu'on a les moyens de jouer l'Europe tous les ans d'ici trois Ă  cinq ans.
Sinon, ça ne sert à rien d'avoir un centre de formation. Je regarde ce qui se passe à l'étranger. Hormis l'Angleterre qui dispose de moyens extraordinaires par les droits télé, je vois que la Belgique a énormément progressé dans les structures, l'organisation, le football...
Je suis convaincu que la France - le plus beau pays - peut faire beaucoup de choses dans le monde du football.

Waldemar Kita et Michel Der Zakarian

Sentez-vous le staff prĂŞt Ă  vous suivre dans ces objectifs ?
Waldemar Kita :
Oui. Mais ça ne va pas assez vite pour moi. Il y a cette progression, significative. Je crois aux hommes, je pense qu'ils ont les capacités pour aller plus loin. Le respect des gens avec qui je travaille depuis quatre - cinq ans est très important pour moi. Je n'oublierai pas les bonnes choses, mais s'il faut appuyer sur le bouton rouge parce que ça ne va pas, il faut le faire. C'est le rôle d'un dirigeant. Mon but est de faire progresser le club. On travaille : on a gardé tout le monde, on a refait le centre de formation, on s'occupe sérieusement du stade et d'autres améliorations sont à venir. Il manque les résultats de l'équipe première qui, je l'espère, vont s'améliorer d'ici la fin de saison. Il n'y a pas que ça, mais il faut que tout le monde avance ensemble. On a beaucoup évolué, mais pas encore assez à mes yeux.

Avez-vous parfois été découragé ?
Waldemar Kita :
Oui, mais pas au point de laisser tomber. C'est la facilité. Je fais alors mon auto-critique pour voir si le message est bien passé. Je préfère une discussion à un monologue.

Etes-vous satisfait du centre de formation ?
Waldemar Kita :
Je suis satisfait dans l'ensemble. J'en ai discuté à plusieurs reprises avec Samuel Fenillat, je pense qu'on est trop dans la structure du groupe, de l'équipe et des résultats, et pas assez dans la structure du joueur professionnel de demain. Il faut revenir à ce qui se faisait il y a vingt ou trente ans. J'ai eu la chance de discuter avec Jean-Claude Suaudeau et Raynald Denoueix. Ils m'ont expliqué comment ils travaillaient. Après, les joueurs et leur entourage sont différents. C'est plus difficile pour les éducateurs.

Waldemar Kita

Comment faire progresser la formation ?
Waldemar Kita :
Il faut diminuer le nombre de joueurs au centre de formation, ce qui est déjà demandé à la Fédération de Football, pour mieux les encadrer et mieux les faire travailler. Il faut 100% de réussite au bac. On ne peut pas se permettre de n'avoir qu'un - éventuellement deux - joueur qui signe professionnel. Il faut arriver à cinq ou six joueurs par an qui deviennent professionnels. Cela signifie qu'il y a forcément de l'élimination avant d'y parvenir. Il faut donc payer les contrats. Ca ne sert à rien de donner des illusions à des parents. C'est là notre vrai travail.
Il faut former de vrais professionnels au poste. C'est difficile car on travaille dans la collectivité. On n'attache pas assez d'importance à l'individu qui fera le collectif.
Peu de clubs font jouer leurs jeunes de la formation. On a de bons joueurs, mais pas des joueurs exceptionnels. Les statistiques de la Fédération Française de Football ont démontré que les jeunes qui réussissent le mieux à Nantes sont ceux qui sont de la région. Il y a des questions d'éducation, de culture et - il ne faut pas l'oublier - ce sont des enfants. C'est dur de parler comme ça, mais l'élite, c'est l'élimination.

Par F.C.


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