FC Nantes 0-2 Lille : Nantes cale encore à domicile

Elie Baup l'avait indiqué avant la rencontre. Il faudra surveiller Bastos et Vittek. Le technicien avait vu juste. Le premier était buteur et passeur, le second mettant un terme au suspens en inscrivant le deuxième but lillois à l'heure de jeu.
A vrai dire, on ne peut pas dire que ce succès nordiste soit usurpé. Tant les Dogues ont maîtrisé leur sujet. Si le match démarrait timidement, les deux formations testant les lignes adverses.

Mais, sur coup de pied arrêté, Bastos et Rami manquaient l'immanquable. Le Brésilien distillait un ballon dans le dos de la défense, et le défenseur central reprenait... juste à droite du but grand ouvert (22') ! Incroyable. Le coup de semonce était sérieux.
D'autant que Jérôme Alonzo repoussait une nouvelle frappe de Bastos (27').

Cela avait pour effet de réveiller les Nantais qui se lançaient alors. Rémi Maréval adressait un centre millimétré pour la reprise du jeune Ronny Rodelin, titularisé pour la première fois. Malheureusement pour lui, un défenseur revenait le priver de ballon (34'). Cela donnait un corner, repoussé, pour la reprise de volée de Guillaume Moullec (35').
Le jeune attaquant se libérait et tentait ensuite crânement sa chance, son lob passant hors cadre (39'). Le match basculait ensuite après une altercation entre N'Daw et Balmont - qui valait un avertissement à chacun. Les Lillois reprenait rapidement et lançaient Hazard sur la gauche de la surface nantaise. L'attaquant crochetait et Jean-Jacques Pierre commettait l'irréparable. Bastos transformait la sentence : 0-1 (47').

Au retour des vestiaires, les débats repartaient sur le même rythme qu'en début de rencontre. Jusqu'à une nouvelle parade de Jérôme Alonzo, encore face à Bastos (50'). Mais ceci ne faisait que retarder le plan des Dogues. Sur un corner nantais repoussé, les Nordistes partaient en contre et Bastos servait Vittek dans la surface. L'attaquant effaçait deux défenseurs avant de tromper le portier nantais : 0-2 (58').
Dès lors, les débats étaient clos. Hormis une tête judicieuse de Ronny Rodelin sur un coup franc de Moullec (69'), Nantes n'aurait plus l'opportunité d'approcher de la surface de Malicki. Lille faisait tourner, sous les "Olé" de la Beaujoire. Et Nantes devait s'incliner, sur sa pelouse. Pas grand-chose à dire tant Lille semblait bien au-dessus.

Il ne reste plus que huit matches aux Nantais pour arracher leur maintien. Avec un rythme d'une victoire tous les deux matches. Au classement, les positions se resserrent, mais tout est encore jouable.