Montpellier HSC - FC Nantes
Le groupe nantais

15 septembre 2016

René Girard : '' Il faut se révolter''

Interview

En conférence de presse avant le déplacement à Nancy, René Girard a dressé un constat de ce qui n'a pas été lors des premiers matches du championnat. Pour l'entraîneur nantais, les Canaris doivent revenir aux fondamentaux et sortir de leur carapace pour aller chercher quelque chose au stade Marcel Picot, où ils évolueront samedi, en 5ème journée de Ligue 1.

Avec le recul, qu'est-ce qui n'a pas fonctionné face à Metz ?
René Girard :
Il y a beaucoup de choses qui n'ont pas été. On n'a pas trop mal débuté le match. Mais la première des choses, c'est qu'on a changé la défense centrale. Ce n'est pas évident, quand on sait l'impact qu'a un garçon comme Diego Carlos. Ca m'inquiétait un peu avant le match car il fait partie de la colonne vertébrale.
On a surtout manqué d'agressivité. Après, une fois menés, on a essayé de revenir. Il y a peut-être un but qui peut nous être accordé, et plein de petites choses... qui auraient pu faire basculer le match. Mais ce ne sont pas des excuses. Il n'y a pas grand-chose à dire : c'est clair : 3-0, c'est net.

Votre équipe est-elle trop tendre ?
René Girard :
Ca fait quelques matches qu'on a une équipe qui manque de personnalité. Il faut se forcer pour la trouver. Si on n'est pas présent dans l'impact, on est largués. On en a discuté. Il faut passer un cap.

René Girard

Manque-t-il un patron ?
René Girard :
On n'a pas de "gueule". Mais ça ne s'improvise pas. Quand ça va bien, ce n'est pas grave. Mais quand on connaît des moments difficiles, il faut des "rabatteurs", des gens qui prennent les choses en main sur le terrain.
Il y a des garçons qui ont de la personnalité, comme Oswaldo Vizcarrondo ou Diego Carlos - et d'autres !
On découvre les gens quand on vit avec eux. Il y a de la bonne volonté, ça travaille dur. Mais parfois, il faut autre chose et sortir de sa carapace. Pour l'instant, on ne l'a pas. Ce qui amène à subir. Il faut arriver à se révolter. Désolé de le dire comme ça, mais s'il le faut, nous devons jouer comme des "salopards".

Vous attendez encore des joueurs...
René Girard :
Après le mercato, il faut des joueurs libres, qui peuvent vous apporter quelque chose. Je le répète, ça ne sert à rien de prendre pour prendre. Et il n'y en a pas beaucoup; Ca limite vraiment. On regarde. On a repéré plusieurs joueurs, mais il faut qu'ils soient libres. Un joker, c'est un joueur qui évolue en France et dont le club veut se séparer.

René Girard

Nancy, un match de la peur ?
René Girard :
On est sur une série qui n'est pas bonne. On n'a pas à proser, on sait ce qui nous attend. On doit aller à Nancy avec une équipe de guerriers. Il faut qu'on prenne des points rapidement. On ne va pas entrer sur le terrain en claquant des dents et des genoux. On va jouer et je l'espère faire le maximum pour rapporter quelque chose.
Le terrain synthétique, ce n'est pas mon dada. Mais c'est comme ça. Le tout, c'est de réagir et d'avancer. Ce serait une grave erreur que de partir dans la sinistrose. On a pris une bonne gifle. J'ai pour principe de ne pas tendre l'autre joue.

L'organisation de l'équipe peut-elle changer à Nancy ?
René Girard :
On peut modifier l'organisation, mais l'animation reste quelque chose d'important, comme l'investissement de chacun. Quand je dis qu'il faut savoir "jouer comme des salopards", c'est une image pour dire qu'il faut savoir outrepasser des conditions particulières. Il faut défendre d'avantage, être plus agressif. Bref, revenir aux fondamentaux du football.
On ne peut pas jouer : on s'est fait contrer contre Monaco, contre Bordeaux... en jouant. Peut-être qu'il faut tout remettre en place, en étant plus rigoureux.

AS Nancy - FC Nantes

5ème journée de Ligue 1 - Samedi 17 septembre 2016, 20h - Stade Marcel Picot

Par F.C. et J.J.


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