Elie Baup : ''Notre destin entre nos mains''

Quel espoir et quels moyens pour assurer le maintien ?
Elie Baup : L'espoir, c'est de prendre les points nécessaires au maintien, en l'occurrence douze points, peut-être un peu moins. Ca passe par une victoire pour le prochain match à domicile. C'est un peu la même situation que le dernier match à la Beaujoire, face à Nice. Il fallait gagner, on doit le refaire contre Le Havre.

Un match à élimination ?
Elie Baup : Non, parce que ça continuera derrière. Il restera quatre journées. Mais à chaque fois, c'est une échéance conséquente... Il faut se focaliser sur ce match face au Havre, avec la volonté de tout mettre en oeuvre pour réussir ce match.

La dernière journée a réduit le nombre d'équipes concernées par la lutte pour le maintien...
Elie Baup : Aujourd'hui, même si ce n'est pas définitif, il reste deux places à prendre dans le mauvais convoi. Il apparaît qu'il y a quatre équipes un peu plus concernées, et peut-être une ou deux autres, en fonction du déroulement des deux prochaines journées. Ce n'est pas fini. Tant que les équipes n'ont pas 41 ou 42 points, on ne peut pas dire qu'elles soient sauvées.

"Notre vestiaire est uni.
Tout le monde est concerné"

Qu'est-ce qui vous fait penser que Nantes peut s'en sortir ?
Elie Baup : Encore une fois, la volonté de tout donner, de vouloir gagner le match qui vient puis de se surpasser pour les quatre matches à venir. On n'est pas plus mal lotis que les autres équipes concernées par cette lutte pour le maintien. On a tous un peu le même parcours, les mêmes déboires sur la saison. C'est celui qui sera le plus costaud, qui aura le plus de qualités mentales, le plus de croyance en ce qu'il fait... qui passera. Ce n'est pas le moment de lâcher, de se désunir. Notre vestiaire est uni. Il y a eu beaucoup de mouvements dans les compositions d'équipe. Tout le monde est concerné, mobilisé. Il n'y a pas d'exclu. Tout le monde est concerné par le maintien et c'est une des forces qu'il faut activer. Tout le monde croit au maintien et tout le monde veut se battre.

Face au Havre, lanterne rouge, difficile d'imaginer un autre résultat que la victoire...
Elie Baup : Dans notre situation, tous les adversaires sont difficiles. Je ne peux pas faire de différence entre Nice, Nancy, Le Havre ou Lyon. Pour nous, ce qui compte, c'est de faire notre match et de le réussir. Tous nos adversaires jouent leur chance à fond et ne font pas de calcul sur notre situation. C'est à nous de faire notre match.

"Nous avons besoin de tout le monde.
Comme face à Nice, le stade doit être à l'unisson."

En jouant dimanche, vous connaîtrez les résultats de vos adversaires. Est-ce une pression supplémentaire ?
Elie Baup : Il ne faut pas le voir comme ça. Il faut regarder la journée dans son ensemble, à l'image de Bordeaux qui jouait mercredi à Rennes. Il faut qu'on fasse notre match. Aujourd'hui, on n'est plus à regarder ou à compter sur les autres. On ne doit compter que sur nous. C'est important parce que nous sommes dans une position où le salut passe par nous. Si on fait notre parcours, on est juste au-dessus de la ligne de relégation. On a notre destin entre nos mains.

Est-ce un tournant ?
Elie Baup : Ca fait quelques matches que tous les matches sont très importants. Et plus on s'approche du terme et plus ils prennent un caractère définitif. Mais tant qu'on ne sera pas à la 38ème journée, rien ne sera réglé. Le dénouement aura vraiment lieu lors de cette 38ème journée.

18 000 personnes sont annoncées pour ce match très important. Est-ce une déception ?
Elie Baup : Il a lieu à l'occasion d'un week-end prolongé, un dimanche après-midi... Mais les 18 000 seront derrière nous. C'est ça qui est important. Il faut le souligner, nous avons besoin de tout le monde dans ce genre de situation. Le stade a été derrière nous contre Nice et je souhaite qu'on soit à nouveau à l'unisson.