26 septembre 2009

FC Nantes 2-1 Nîmes Olympique : Nantes fulgurant

Grâce à un but éclair de Rémi Maréval après moins de 10 secondes de jeu, puis un but de Stéphane Darbion, le FC Nantes s'est imposé face à Nîmes, en 8ème journée de Ligue 2. Si Mandrichi ramenait l'espoir chez les siens juste avant la pause, le score ne changeait pas au terme d'une deuxième période moins maîtrisée par les hommes de Gernot Rohr. Quoiqu'il en soit, Nantes prend provisoirement la tête du classement, en attendant Strasbourg - Caen, lundi.

Un ovni ! C'est littéralement un but comme on en voit très très peu. Au coup d'envoi, alors qu'il est à 60 mètres du but de Puydebois, Rémi Maréval tente un geste fou. Un geste toutefois payant, le défenseur nantais inscrivant le but le plus rapide de l'histoire de la Ligue 2, avec seulement moins de 10 secondes de jeu : 1-0 (1')
On pouvait craindre une équipe de Nîmes recroquevillées en défense... mais voilà qui changeait la donne dès le départ ! D'autant que le même Rémi Maréval remettait ça quelques instants plus tard en frappant un ballon repoussé sur une touche à proximité du but nîmois. Cette fois, c'est le poteau qui sauvait Puydebois (7') !

Crainte pour sa solidité défensive, l'équipe nimoise peinait en ce début de rencontre. Et sur un nouveau déboulé de Maréval, Darcheville ne parvenait pas à cadrer sa tête (14'). Ce n'était que partie remise. Maréval - encore lui ! - jouait une touche longue sur la gauche de la surface de Puydebois. Personne ne captait le cuir dans la surface et Stéphane Darbion surgissait pour crucifier Puydebois à bout portant : 2-0 (16')
Le jeu se durcissait quelque peu ensuite, Jean-Claude Darcheville faisant les frais de tacles (25' puis 29'). Dans ce registre, Nîmes parvenait à s'approcher du but nantais, Lubos Kamenar devant s'employer sur un centre tendu dans le dos de la défense à destination de Mandrichi (38'). Finalement, juste avant la pause, et profitant du fait que Nantes jouait à 10 après la sortie de Papa Malick Ba sur blessure, Mandrichi parvenait à réduire la marque sur une frappe en cloche qu'il reprenait à bout portant : 2-1 (46').

Un ovni signé Maréval !

Finalement, le FC Nantes allait devoir patienter 45 minutes pour goûter à la victoire. Et le public de la Beaujoire de soutenir son équipe qui peinait visiblement à construire du jeu, à garder le ballon dans ce dernier acte... Etait-ce la sortie de Papa Malick Ba, le pressing accru des Sudistes ou la volonté de "tuer" le match quitte à abuser de longs ballons ? Jean-Claude Darcheville (59') ou encore Ténéma N'Diaye (80') avaient bien l'opportunité de sceller définitivement le sort de la partie. En vain.
Et à l'approche du terme de la rencontre, Nîmes se jetait à l'assaut du but nantais, Lubos Kamenar se révélant décisif (81') avant qu'Ayité manque le cadre (82').

Quoiqu'il en soit, Nantes tenait bon et empochait son cinquième succès de la saison, le quatrième à la Beaujoire. Depuis la défaite à Caen, la formation de Gernot Rohr reste sur une série de sept rencontres sans défaite. En attendant le match de Caen à Strasbourg, le FC Nantes reprend temporairement la tête du classement, à la différence de but.

Par F.C. - Photo fcnantes.com


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