13 février 2010

Le FC Nantes en quête d'un déclic à la Meinau

Lundi, en clôture de la 24ème journée de Ligue 2, Jean-Marc Furlan retrouvera le stade de la Meinau, cette fois sur le banc adverse. Privé d'Harlington Shereni, qui évoluait aussi la saison passée en Alsace, l'entraîneur nantais bénéficie tout de même des retours annoncés de Sambou, Ba et N'Diaye. Si la situation s'éclaircit à l'infirmerie, l'équipe a encore un besoin crucial d'un déclic pour retrouver la confiance et reprendre sa marche en avant. En ce sens, le match à Strasbourg aura valeur de test.

Allez-vous à Strasbourg pour une réaction d'orgueil ?
Jean-Marc Furlan :
Oui, à la fois pour une réaction d'orgueil, et rester dans la continuité de ce qu'on a vu contre Brest dans la combativité. Les garçons se sont accrochés. Il est important qu'on ne revoit pas certains matches, comme à Istres ou à Sedan. Dans les valeurs humaines, il est important que le groupe montre ça. Même si on n'est pas au point dans notre football, il faut au moins que l'état d'esprit soit présent. Il faut faire preuve d'orgueil, de combativité et de générosité.

Vous retrouvez un stade et un club que vous avez bien connus. Est-ce quelque chose que vous mettrez de côté dans votre discours aux joueurs ?
Jean-Marc Furlan :
Non, ça fera partie de mon discours. En face, il y a dix joueurs dans l'effectif qui ont joué la montée, que j'ai eus pendant deux ans, que j'apprécie, et qui auront à coeur de prouver toutes leurs qualités. Ce sera un challenge supplémentaire pour le FC Nantes.

Un challenge dont ne fera pas partie Harlington Shereni, blessé...
Jean-Marc Furlan :
Oui, lui ne verra pas Strasbourg. Il faisait partie de cet effectif pour l'accession l'année dernière. Et quand on fait le bilan, son absence avec Gargorov et Marcos en novembre et en fin de saison correspond aux périodes où nous avons eu des difficultés.
C'est un coup dur pour le FC Nantes. On n'est pas gâtés par les sort. Harlington est un joueur qui impressionne l'adversaire, quelqu'un qui fait autorité en Ligue 2, qui rassure ses partenaires, qui ne se décourage jamais. Même s'il a des performances moyennes, c'est un combattant du pré vert. C'est un coup dur pour l'équipe. Mais il faut passer outre et regarder le positif. D'autres joueurs seront là et il faudra trouver les solutions pour aller chercher les trois points.

"On avait atteint le paroxysme avec 14 blessés !"

Pour rester dans le positif, vous retrouvez des joueurs comme Papa Malick Ba et Ténéma N'Diaye...
Jean-Marc Furlan :
Oui, Papa Malick Ba a eu une angine. Il s'est entraîné normalement vendredi, même s'il se sentait encore un peu faible. Mais il sera là, ainsi que Ténéma N'Diaye. Ce sont des garçons qui ne sont pas totalement opérationnels, mais ils peuvent faire un temps court en match.
C'est positif d'avoir récupérer des garçons. On avait atteint le paroxysme il y a deux semaines avec 14 blessés ! Le drame de cette équipe depuis trois à quatre mois, c'est d'avoir changé en permanence. Depuis le début du championnat, il n'y a pas eu deux fois la même défense. C'est redoutable. Il faut aligner la même défense durablement et pouvoir aligner une équipe type.

Pour le coups, votre défense sera-t-elle à nouveau changée à Strasbourg ?
Jean-Marc Furlan :
On a préparé depuis quinze jours Massamba Sambou. Il a fait un match avec la CFA 2. C'est un titulaire de l'équipe. Il va récupérer sa place. Il n'est pas au top, mais je pense que ça permettra plus de sécurité, de par sa maturité.

Avec neuf points de retard sur le podium, faut-il faire une croix sur la montée, ou faut-il mettre cette question de côté pour le moment ?
Jean-Marc Furlan :
On doit le mettre de côté pour le moment. Compte-tenu de ce qu'on vit au quotidien et de notre difficulté à aller chercher une victoire, il faut vraiment se concentrer sur le fait de prendre des points.
On vit au côté de l'équipe. Il y a une concentration dans le travail beaucoup plus grande depuis le retour des joueurs cadre. C'est important. Mais on les sent aussi fragiles par manque de confiance. Il faut trouver une solidité mentale, surtout à Strasbourg qui ne lâchera pas. Il est important qu'on ait cette qualité, avant d'afficher notre talent.
Dans le cas où on prendra des victoires, les joueurs prendront confiance et pourront montrer leur talent. Mais pour l'accession, on est d'abord obsédés par la prise de points. Nous sommes aujourd'hui aussi près de la lutte pour le maintien que de penser à l'accession en Ligue 1. Aujourd'hui, nous devons arrêter de perdre et d'avoir des performances inégales. On doit rester invaincu mais aussi aller chercher les trois points. Ca nous ferait le plus grand bien.

"Il faut un déclic pour que l'équipe reparte."

Y a-t-il eu une forme de démoralisation chez les joueurs ?
Jean-Marc Furlan :
Non. Ils sont en recherche de confiance, de repères, dans l'idée de marquer des buts et de ne pas en prendre. Il leur faut un déclic, une victoire, pour que l'équipe reparte.

Après Roux à Brest, vous évoluerez face à Fauvergue, l'un des meilleurs réalisateurs de Ligue 2. Un nouveau gros test pour votre défense ?
Jean-Marc Furlan :
Tout à fait. Le jeu du Racing est basé en grande partie sur le jeu de l'avant-centre. C'est un gros test pour notre défense que de parvenir à bloquer le jeu de Fauvergue. C'est souvent lui qui est à l'origine des buts ou le réalisateur.

L'absence de Zenke, son partenaire en attaque qui sera suspendu, peut-elle être une clé ?
Jean-Marc Furlan :
Oui. lls ont engagé Carvalho qui est un excellent joueur, mais il est vrai qu'il vaut mieux pour nous que Zenke soit absent. Mais ils ont quelques autres joueurs dans cet esprit et à ce niveau de talent. C'est un match difficile pour nous, mais il aura valeur de test.

Par Propos recueillis par F.C. - Photos fcnantes.com


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