19 septembre 2008

Frédéric Da Rocha : " Chacun doit en faire plus ! "

Acteur de la remontée et adoré du public nantais, Frédéric Da Rocha se montre toujours aussi important dans le groupe dirigé par Elie Baup. Convaincu que le travail effectué finira par payer, Da Roch' exhorte ses coéquipiers à donner plus. Et la confiance reviendra alors.

L'important, c'est la victoire, quitte à oublier la manière ?
Frédéric Da Rocha : Quand on n'a pas gagné depuis cinq matches, ce serait bien de prendre trois points. C'est important pour la confiance. Dans notre situation, le moindre point est important. Contre Valenciennes, à la maison, les trois points sont très très importants.

Une victoire pour entamer une série ?
Frédéric Da Rocha : Oui, et quelque part lancer notre saison. Valenciennes n'a pas trop bien marché à l'extérieur, et nous pas du tout pour l'instant. C'est peut-être l'équipe qui va nous lancer. Mais il ne faut pas oublier tout ce qu'on fait en ce moment, tout ce qu'on a travaillé tactiquement. Il faut le reproduire en match et, à la maison, mettre de la folie.

"Il faut accompagner les attaquants"

Vous avez le cadre, il faut maintenant se lâcher à l'intérieur de ce cadre ?
Frédéric Da Rocha : Oui, parce qu'à Paris, dans l'ensemble, c'était assez solide. Maintenant, offensivement, il faut se lâcher plus, se créer beaucoup plus d'occasions pour marquer des buts. Mais déjà ne pas en prendre est important.

Comment faire pour marquer ?
Frédéric Da Rocha : Ce sont des courses ! Pas seulement à deux ou trois, mais tous ensemble. A Paris, en deuxième mi-temps, si on se sentait mieux, c'est parce qu'on se sentait mieux défensivement, plus solides. Ca donne confiance. Maintenant, il faut accompagner nos attaquants. On dit souvent que toute l'équipe doit défendre, mais c'est aussi toute l'équipe qui doit attaquer. Il faut que ça vienne de partout.

Valenciennes, une Ă©quipe de combattants ?
Frédéric Da Rocha : Toutes les équipes se battent dans ce championnat. Comme je l'ai dit, il faut être solide et, quand on attaque, la mettre au fond pour gagner en confiance.

L'Ă©quipe ne manque-t-elle pas de moyens dans les couloirs ?
Frédéric Da Rocha : La première tâche demandée aux latéraux est de défendre. Après, ça doit venir des milieux et des attaquants. Nous sommes dans une situation où chacun doit en faire plus.

"Des claques, il faut en redonner !"

Cela se ressent-il sur le terrain ?
Frédéric Da Rocha : Ce qui se ressent surtout, c'est que dès qu'on prend un but, on devient fébriles. Mais dès qu'on se sent solides, on se porte vers l'avant. Il faut maintenant qu'on soit plus percutants dans les trente derniers mètres. C'est là qu'il faut se lâcher un peu plus.

Il s'agit donc d'un problème de confiance ?
Frédéric Da Rocha : Quand on n'a pas gagné depuis cinq matches, qu'on fait un nul et quatre défaites, qu'on prend dix buts ! La première chose est de ne pas prendre de but. Après, on est à la maison. Il faut aller de l'avant. C'est la responsabilité de chacun d'en faire plus, de créer des mouvements à deux ou trois et surtout de finir les actions.

Est-ce dur de revenir à la Beaujoire après la claque infligée par Le Mans ?
Frédéric Da Rocha : Oui. Des claques, on en prend. Maintenant, il faut en redonner ! J'ai connu une année où on avait pris une claque 5-0 à la Beaujoire (Ndlr : face à Bordeaux, en 2000) et nous étions ensuite revenus. Nous n'avons pas le choix. Nous sommes en début de saison. Il faut réagir au plus vite et essayer de rattraper des équipes devant.

"Porter les couleurs du Club, ça veut dire quelque chose !"

Frédéric Da RochaEtes-vous prévisibles ?
Frédéric Da Rocha : C'est vrai que quand nous étions dans la situation inverse - c'est-à-dire qu'on jouait une équipe mal classée -, on disait qu'il fallait les enfoncer. Ca veut dire les harceler sans cesse et, au bout d'un moment, mentalement c'est dur. Il va falloir être costaud et passer au-dessus des matches qu'on a pu faire ces derniers temps et retrouver la confiance en gagnant. Si la manière n'est pas là, tant pis, mais si elle est là, ce sera encore mieux.

Est-ce dur d'ĂŞtre constamment sous la pression ?
Frédéric Da Rocha : C'est dur, mais ça fait partie du boulot. Mais personnellement, je ne me suis pas tapé une année en Ligue 2 pour redescendre l'année suivante. On va se battre jusqu'au bout. Déjà contre Valenciennes, j'espère qu'on va lancer la saison par une victoire. On porte les couleurs de ce Club et ça veut dire quelque chose. Il y a beaucoup de personnes qui croient en ce Club. A nous de tout faire pour sortir le FC Nantes de cette zone !

Penses-tu Ă  la descente ?
Frédéric Da Rocha : Non, non ! Mais quand on est dernier après cinq journées, je ne pense qu'à une chose : sortir de cette zone. Sortir au plus vite pour se donner plus de confiance.

Par Propos recueillis par F.C.


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