Caen 3-0 FC Nantes : Le cauchemar !

Non, décidément, Nantes n'est pas guéri. Cela allait visiblement trop vite au stade Michel D'Ornano où les Canaris espéraient pourtant enchaîner un deuxième résultat positif, en championnat. Mais dès la deuxième minute de jeu, Savidan se rappelait aux mauvais souvenirs des Canaris. L'attaquant partait dans le dos de la défense et battait Jérôme Alonzo : 1-0 (2'). Le ton était donné. Et les Normands ne s'arrêtaient pas là, fort d'un potentiel et d'une vivacité offensive qui mettait en défaut une formation nantaise bien désemparée. A l'image de ce centre de Derouin - alors que la défense nantaise s'arrêtait jugeant, à tort, le ballon sorti en six mètres - pour Ben Khalfallah qui crucifiait le portier nantais : 2-0 (10').

On ne jouait que depuis dix minutes ! La soirée promettait d'être cauchemardesque... Et ce fût le cas. Car si De Freitas (12') et N'Daw (18') tentaient bien de ramener l'espoir dans le camp nantais, chaque offensive normande semblait pouvoir aller au bout. Les courses croisées, les prises d'espaces dans les intervalles... tout y était. Le danger venait de partout ! Si Jérôme Alonzo repoussait une double frappe de Ben Khalfallah très en jambe dans son couloir droit (19') et une incursion pleine de toupet d'Eluchans (21') le malheureux gardien de but ne pouvait que constater le désastre quand Nivet profitait d'un ballon lancé plein axe que personne ne coupait : 3-0 (31'). Le cauchemar.

Que dire alors que d'espérer un retournement complet de situation ou simplement la fin du match pour que le calvaire ne s'arrête là. Car Caen n'avait pas de fleur à faire aux Canaris. Et Barzola (39') et Savidan (43' et 47') auraient bien corsée l'addition avant la pause.

Au retour des vestiaires, Loïc Guillon et David De Freitas cédaient leurs places, respectivement à Rémi Maréval et Christian Bekamenga. Mais la donne ne changerait pas fondamentalement, Caen faisant tourner le cuir, privant les Nantais d'autant d'opportunités de se refaire, de sauver l'honneur. Servi par Mamadou Bagayoko, Frédéric Da Rocha voyait sa reprise filer juste au-dessus du but (48'). Le capitaine nantais se verrait même refuser un but, bien sévèrement. Sur un corner, Planté relâchait le cuir que s'empressait de reprendre de la tête le milieu offensif. Mais l'arbitre accorderait une faute sur le portier normand (72').
Se satisfaisant du score, Caen n'opérait plus que par épisodes, Savidan s'avérant le plus dangereux (51' et 62'). En toute fin de rencontre, Stefan Babovic offrait à Christian Bekamenga l'opportunité de réduire la différence de but, mais Planté sortait une belle parade pour mettre le cuir en corner (84'). Puis, Ricardo Faty ne trouverait pas le cadre sur un ballon repoussé par la défense caennais plein axe (90'). Nantes devait se résoudre à une nouvelle cinglante défaite, après le 4-1 infligé par Le Mans, à domicile.

Non, le FC Nantes n'est pas guéri. Loin de là. Pour autant, il ne faut pas lâcher. Mais au contraire s'accrocher, se battre pour, pied à pied, exister dans ce championnat.

 Retrouvez le match, action par action >>>