Landry Chauvin : ''Notre obsession, gagner''

Avec le recul, comment analysez-vous votre match ?
Landry Chauvin : Comme je l'ai dit hier soir, ce n'est pas notre match le plus abouti de la saison, loin de là. Mais on a affiché sur l'intégralité de la rencontre de valeurs de solidarité, d'abnégation et de détermination qui n'avait pas été aussi importantes lors de nos deux derniers matches nuls à domicile. En ce sens, c'était intéressant.
Mais je suis convaincu qu'on peut faire beaucoup mieux, en terme de jeu. Après, le foot c'est l'efficacité. Et hier, force est de constater qu'on a été efficaces. Reims n'a pas eu d'occasions nettes. Des situations, mais pas d'occasions nettes. Nous, on a les deux buts, la tête d'Israël Bangoura, Damien Le Tallec, Vincent Bessat qui peut mettre un centre en retrait à Sylvain Wiltord… Cette fois-ci, le ratio est intéressant.

Les "entrants" ont participé à cette solidarité…
Landry Chauvin : Oui, parce que quand il s'agit de joueurs suspendus, on le sait dès le début de la semaine. On a pu les mettre dans les meilleures dispositions. Ils savaient dès le mardi qu'ils démarreraient la rencontre. C'est beaucoup plus facile.

Un match qui accentue les regrets ?
Landry Chauvin : Ce n'est pas ce match qui avive les regrets. Je les ai plus sur les points qu'on a laissé échapper à domicile face à Boulogne et Troyes. Là, ce sont de vrais regrets. Mais hier, non. On l'a gagné 2-0 contre la seule équipe qui a été sur le podium toute la saison.
On le sait, l'écart n'est pas aussi prononcé que cela entre Reims et... même Boulogne quand on les voit jouer en ce moment. C'est le championnat de Ligue 2. C'est un vrai marathon. Et nous avons connu un petit passage à vide au mauvais moment. On est quatrième attaque, septième défense. On est à notre place, par rapport à ces chiffres.

Vous parliez hier d'une lueur toujours présente…
Landry Chauvin : Oui, mais on reste humble, ce matin. Le prochain match, il est à l'extérieur…

Il reste dix-huit points en jeu. Combien en faudra-t-il pour espérer ?
Landry Chauvin : Dix-huit, c'est bon ; seize, ça pourrait ; en-dessous, ça m'étonnerait. Maintenant, il y a une petite flamme. Mais tout va dépendre de ce qu'on fera vendredi. On ne peut plus lézarder en route. On ne doit avoir qu'une obsession en entrant sur le terrain aujourd'hui, c'est gagner. Nous n'avons plus le choix.

Mais ça ne sert à rien de faire de plans… hier, l'objectif était la sixième place. Elle était accessible. Vendredi, ce qui sera accessible dans un premier temps, c'est la cinquième place. Ca ne sert à rien de se projeter plus loin que le match à venir.

Votre groupe de joueurs devrait s'étoffer avant le match de vendredi…
Landry Chauvin : On n'est que mardi… mais Olivier Veigneau et Jonathan Martins Pereira seront là. Florian Raspentino, il faudra voir. Il s'est entraîné ce matin. Après, il y a toujours des doutes pour Matheus Vivian et Filip Djordjevic. Ils n'ont pas repris avec le ballon.

Votre composition d'équipe face à Reims prenait-elle en compte le déplacement rapide à Laval, ensuite ?
Landry Chauvin : Oui, par rapport à la fraîcheur. Ismaël Bangoura et Fabrice Pancrate n'avaient repris que vendredi en raison de pépins musculaires. Avec deux matches, c'était risqué. Ensuite, Jordan Veretout n'est rentré de sélection que dimanche midi car ils ont eu un souci d'avion.