Stade Brestois 29 - FC Nantes
Le groupe nantais

06 février 2013

P. Djilobodji : ''Je réponds toujours présent''

Auteur d'une première partie de saison remarquable, Papy Djilobodji a gagné la confiance de Michel Der Zakarian et s'est imposé comme l'un des piliers de l'animation défensive du FC Nantes. Arrivé en décembre 2009 sur les rives de l'Erdre, le défenseur sénégalais a franchi tous les paliers pour être aujourd'hui le joueur le plus sollicité de l'effectif. Une progression constante pour ce joueur athlétique et réservé, devenu incontournable au FC Nantes, et qui devrait disputer samedi son 100ème match de L2.

Papy Djilobodji Papy, tu as gagné la confiance du coach. Tu es titulaire et en constante progression. Comment l'expliques-tu ?
Papy Djilobodji : "On veut toujours avancer. Il y a les entraînements et les matches à la télé pour s'inspirer des plus grands défenseurs et essayer de piquer quelques "trucs". Je m'inspire de tout le monde. Je ne regarde personne en particulier. Si, peut-être, Sergio Ramos (Real Madrid) que j'aime bien. Je regarde aussi la Ligue 2 parce qu'il y de bons défenseurs. J'essaye de combler mes manques. Il faut travailler."

Gabriel Cichero a récemment déclaré que tu étais le meilleur défenseur de L2…
Papy Djilobodji : "C'est gentil de sa part ! On bosse pour ça, pour être au meilleur niveau. Il faut que les stats le confirment !"

Justement, le FC Nantes dispose de la meilleure défense de L2…
Papy Djilobodji : "C'est le travail de tout un groupe. Comme le coach le dit : "les attaquants sont les premiers défenseurs". C'est à partir de là que nous disposons de la meilleure défense de Ligue 2."

Es-tu plus focalisé sur tes tâches défensives ? D'ailleurs, tu n'as pas marqué cette saison…
Papy Djilobodji : "Je n'ai pas ENCORE marqué ! (rire) Après, j'ai eu des occasions mais je ne suis pas parvenu à les mettre au fond. Mais le championnat n'est pas fini. Il reste quinze matches. J'espère arriver à 4 ou 5 buts. Pourquoi ne pas commencer face à Arles !"

Papy Djilobodji Le déplacement à Arles-Avignon reste un mauvais souvenir…
Papy Djilobodji : "Oui, on avait perdu (2-1, ndlr). C'était un match difficile et particulier. Lucas avait été exclu à la 11ème minute. On va essayer de prendre notre revanche à la Beaujoire en prenant les trois points. Arles est une bonne équipe. Plusieurs recrues sont également arrivées. Le match ne sera pas facile. Mais je le répète, il faudra les trois points pour la montée."

Tu as gagné en assurance. On te voit même guider tes coéquipiers sur le terrain. Après trois ans au FC Nantes, te sens-tu investi d'un rôle plus renforcé au sein du vestiaire ?
Papy Djilobodji : "Oui, c'est vrai. Déjà, en jouant derrière, on peut voir plus de choses. On peut conseiller les autres sur quelques "trucs". Mais chacun sait ce qu'il a à faire, et on le prend bien. On a tous le même âge. Nous sommes à l'écoute. C'est un bon groupe, et il vit bien. On essaye juste de se mettre en confiance pour progresser et faire gagner l'équipe."

Tu es le joueur le plus utilisé de l'effectif, toutes compétitions confondues. Comme vas-tu physiquement ?
Papy Djilobodji : "Pour le moment, ça se passe bien. Je n'ai pas ce coup de fatigue. Je récupère bien chez moi. Lors de chaque saison, je veux jouer le plus de matches possible et éviter la blessure. Et même si le coach veut me faire récupérer… Je réponds toujours présent !"

Papy Djilobodji Même au poste de milieu de terrain où tu as évolué plus jeune ?
Papy Djilobodji : "Notre effectif est complet. Tous les postes sont doublés et il n'y a pas besoin de me faire glisser au milieu de terrain. Je suis bien dans l'axe central. Maintenant, on ne sait jamais. Si un jour il y a des blessés, et je ne le souhaite pas, il n'y aura pas de problème. Je jouerai à fond pour le club et pour faire un bon match."

Papy, tu t'inscris dans la durée avec le FC Nantes. Quels sont tes objectifs ?
Papy Djilobodji : "Déjà, l'objectif est clair et net : la montée. J'espère bien que nous allons y arriver cette saison. Il y a un bon groupe. Et on va monter avec."

Penses-tu à la sélection du Sénégal ?
Papy Djilobodji : "Oui, j'y pense, mais j'essaye déjà d'être performant dans mon club. Si le coach fait appel à moi, j'irais. Aujourd'hui, il n'y a pas de souci, je continue à m'entraîner. Ça ne me tracasse pas. Je ne me prends pas la tête. Il y a de très bons joueurs qui ne sont pas appelés. Ils restent dans leur club et travaillent. Si ça doit venir, ça viendra naturellement. "

Es-tu déçu de la non qualification du Sénégal à la CAN ? As-tu un favori ?
Papy Djilobodji : "Oui, je suis un peu déçu. Mais pour y être, il faut faire ce qu'il faut… Lors des dernières qualifications, nous avons joué face à une très bonne équipe de la Côte d'Ivoire. Ils étaient trop forts (le Sénégal a été éliminé par la Côte d'Ivoire 2-0 lors de l'ultime tour des qualifications). Et sinon, j'aimerais bien le Mali. J'ai des origines maliennes. C'est le choix du coeur !".

Papy Djilobodji Une grande partie de ta famille te suit depuis le Sénégal…
Papy Djilobodji : "Oui, ils me suivent par internet, avec déjà les photos du site ! Ils regardent aussi tous les matches sur Eurosport et beIN. En France, j'ai juste mon oncle, Pape Cissé Djilobodji, et deux tantes. Ils vivent sur Paris. J'en profite pour les saluer et leur dire à bientôt !"

Sais-tu que tu disputeras face à Arles-Avignon ton centième match de L2 avec le FC Nantes ?
Papy Djilobodji : "Ah, c'est le numéro 100 ! C'était l'un de mes objectifs lorsque je suis arrivé. C'était dans un coin de ma tête. Ça fait plaisir ! Samedi, il ne faut pas que quelqu'un me demande mon maillot, je le garderai ! (rire) Mon meilleur souvenir ? Peut-être mon premier but à la Beaujoire face à Vannes (victoire 2-0, le 27 août 2010). Et aussi quand j'ai signé avec le FC Nantes ! C'était le début d'une aventure."

Par A.D.


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