Michel Der Zakarian : ''Il faut se lâcher''

Comment s'est passé votre semaine ?
Michel Der Zakarian : Quand on fait un résultat comme ça, il faut se réfugier dans le travail. La seule vérité, c'est le terrain. Il faut travailler, être ensemble, être solidaires. On arrive dans le sprint final et il n'y a que ça qui prime.

Les résultats de vendredi changent-ils la donne ?
Michel Der Zakarian : On est devant depuis un moment. Avant Niort, j'ai dit qu'il fallait trois victoires. Ca ne change pas. Il faut encore deux victoires pour accéder à la Ligue 1. Il faut gagner deux matches pour être sûr.

Un nul à Caen ne vous satisferait donc pas ?
Michel Der Zakarian : Un nul à Caen, c'est aussi un bon résultat. Mais la priorité, c'est de s'imposer. On y va pour ça. Comme tous les matches. On dépend de nous. On est devant.

L'entame de match comme clé du match ?
Michel Der Zakarian : Il faut répondre présent. On a manqué notre match contre Clermont. On s'est mis dans la difficulté tout seul. On a maintenant un match important contre Caen. Ils sont aussi dans l'obligation de gagner. Si on gagne, c'est fini pour eux. La pression est sur eux. Ils ont gagné à Monaco, ils sont devant leur public, ils sont dans l'euphorie, ils sont sûrs de nous taper... mais il faudra quand même qu'ils nous passent sur le corps.

A quoi faut-il s'attendre de votre adversaire ?
Michel Der Zakarian : Ils ont des joueurs qui vont vite devant, ils sont capable de contrer, d'animer aussi. A nous de faire un match plein, complet, avec les bons ingrédients.
Après, c'est un match d'hommes. Il faut être très solide dans les têtes. Il faut avoir l'envie de s'imposer. Et être efficace. Dans le sprint final, il faut être efficace.
Contre Clermont, on a eu le ballon. Mais ça ne sert à rien d'avoir le ballon si tu n'es pas efficace. Tu peux faire des passes derrière... ça ne sert à rien. Il faut faire le bon centre, et dans la surface il faut faire le bon geste. Il faut s'engager, savoir aller mettre la tête où certains ne mettent pas le pied. Il faut être agressif devant le but.

Comment prépare-t-on son équipe pour ce sprint final ?
Michel Der Zakarian : Par le travail. Les discussions que tu peux avoir avec les joueurs. Et puis se lâcher. Si on joue avec la peur, ça ne sert à rien. Il faut se lâcher dans le football.
On a notre destin entre nos pieds et nos têtes. Il faut jouer. C'est tout.