25 septembre 2013

FCN / OGCN (2-0) : Nantes a de la ressource

En s'imposant 2-0 face à l'OGC Nice pour le compte de la 7ème journée de Ligue 1, les Canaris se sont bien repris après leur voyage malheureux à Lyon. Libérés à la demi-heure de jeu par Filip Djordjevic sur une nouvelle incursion décisive d'Issa Cissokho, les joueurs de Michel Der Zakarian attendront la fin de la rencontre pour faire le break, par Fernando Aristeguieta. Une prestation une nouvelle fois convaincante.

Battus à Lyon dimanche, les joueurs de Michel Der Zakarian se sont donnés de l'air - au classement - et des motifs pour se rassurer - dans les têtes. Car ils ont une nouvelle fois rendu une belle copie devant leur public de la Beaujoire. Seule ombre au tableau, l'alerte musculaire à l'échauffement pour Johan Audel qui le privait de débuter la rencontre.

Organisés en 4-2-3-1, les Canaris ont tout de même débuté leur match prudemment. Tout comme leurs adversaires, d'ailleurs. Et il fallait attendre vingt bonnes minutes de jeu pour voir le premier frisson parcourir les travées d'une Beaujoire bien remplie malgré un horaire difficile en milieu de semaine.
Les centres par les côtés ne trouvant pas preneur au milieu d'une défense azuréenne compacte, Jordan Veretout tentait sa chance à mi-distance, son ballon filant au-dessus du but du jeune Mouez Hassen, titularisé dans les buts en l'absence de David Ospina, suspendu (24').

La partie d'échec trouvait son terme sur une nouvelle montée décisive d'Issa Cissokho. Comme face à Lyon, le latéral droit parvenait à faire la différence dans son couloir pour servir Jordan Veretout dans la surface, dont le centre en retrait trouvait la frappe de Serge Gakpe. Si le portier niçois parvenait à la repousser, il ne pourrait rien en revanche sur la reprise de Filip Djordjevic : 1-0 (27'). Et de trois pour le capitaine nantais.
Si on pouvait espérer un changement de configuration dans la rencontre, Nice ne se décidait pas à se livrer. Et les Jaunes, grâce à un surplus de confiance, prenaient progressivement l'ascendant. Juste avant la pause, Jordan Veretout, rayonnant dans ce positionnement derrière Filip Djordjevic, plaçait une lourde frappe que Mouez Hassen déviait juste à côté de son but (43').
Sur le corner à suivre, le portier niçois serait encore décisif, en repoussant au-dessus de sa barre transversale une reprise de la tête de Papy Djilobodji (43').

Au retour des vestiaires, les débats restaient sur les mêmes bases, le gardien de but niçois repoussant une nouvelle fois une reprise de Jordan Veretout, idéalement servi au point de pénalty par Serge Gakpe (50').
Nice se décidait alors à tenter de hausser le ton. Mais Jordan Amavi se voyait contré par Papy Djilobodji (52') et Oswaldo Vizcarrondo se montrait vigilant sur Dario Cvitanich, servi dans le dos de la défense (54').

Reprenant quelque peu leur souffle, les Canaris poussaient à nouveau à l'heure de jeu pour faire la différence. Mais les frappe de Vincent Bessat (66' et 68') ou la tête de Lucas Deaux (70') n'accrochaient pas le cadre.
Le break viendrait finalement, au bout du temps réglementaire. Entré vingt minutes plus tôt, Fernando Aristeguieta était servi sur un plateau au point de pénalty par un centre d'Issa Cissokho. Le Vénézuelien reprenait puissament de la tête pour loger le cuir le long du montant droit : 2-0 (88'). La messe était dite.

Place maintenant à la récupération, toujours plus facile avec le sourire. Car dans trois jours, les Canaris seront à Rennes, pour LE derby. Et comme l'indiquait Michel Der Zakarian, à l'issue de la rencontre, "un derby, ça se gagne !"


Par F.C.


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