Bruno Baronchelli sur le banc pour FCN-Reims

Bruno, avez-vous connu pareille situation dans votre carrière d'entraîneur ?
Bruno Baronchelli : "La première fois c'était avec Vahid (Halilhodzic) au Paris Saint-Germain lors de notre deuxième saison en 2004-2005. Il avait été sanctionné de deux mois de suspension de banc, et moi de deux ou trois matches. Par conséquent, c'est moi qui avais ensuite pris l'équipe. Enfin, c'est un grand mot, disons que j'étais sur le banc !"

Qu'est-ce que ça va changer durant le match ?
Bruno Baronchelli : "Ça ne change rien. Absolument rien ! Michel reste l'entraîneur. Il est le responsable de l'équipe. Je serai sur le banc, mais c'est Michel qui donnera ses consignes. Et c'est tout à fait normal. Ça ne change rien non plus en avant-match. Michel fera bien sûr la causerie et il sera présent dans le vestiaire. Il procédera aussi aux changements. Il ne sera pas sur le banc, c'est tout. Par contre, j'irai serrer la main de l'entraîneur rémois et des arbitres. A ce sujet, et puisque vous m'en donnez l'occasion, je pense que nous pourrions certainement faire plus, notamment après le match. Un peu comme au rugby où les joueurs se serrent la main, voire échangent leur maillot. Et pourquoi pas une haie d'honneur comme en Coupe de France..."

Comment allez-vous communiquer avec Michel ?
Bruno Baronchelli : "Justement, nous y réfléchissons. Je pense que nous utiliserons les oreillettes. Michel évitera ainsi de crier trop fort, et puis je pourrai l'entendre plus facilement ! (sourire) "

Comment allez-vous vivre le match ?
Bruno Baronchelli : "Je n'en ai aucune idée ! Peut-être debout. S'il pleut trop, je resterais à l'intérieur ! (rire) Bien sûr, si je dois agir durant le match, et que j'ai envie de parler aux joueurs, je ne serais pas muet… Et puis, je suis un faux-calme ! Je peux m'énerver aussi ! (rire)."