''J'ai connu des phases difficiles''

Comment vis-tu ta saison ?
Najib Gandi : Je le vis bien et mal. Je prends du positif : c'est le seul coach qui m'a fait jouer en Ligue 1. Et mal parce que tous les joueurs veulent jouer. J'ai connu des phases un peu difficiles. Il faut l'accepter. J'ai perdu des proches, j'ai été absent, j'ai été malade, je me suis blessé...
Mon dernier match, face à Tours, reste un très mauvais souvenir. On perd contre les derniers de Ligue 2. Je l'ai en travers ce match.

Comment expliques-tu ta difficulté à t'imposer ?
Najib Gandi : On me dit souvent que j'ai les qualités. Je ne sais pas pourquoi. Peut-être que les autres sont meilleurs, peut-être qu'on est trop nombreux... ils ont plus d'expérience, c'est sûr. Je ne sais pas vraiment pourquoi.
Le coach m'a dit que je suis un bon joueur et qu'il ne faut pas lâcher.

As-tu pensé à un prêt pour t'aguérrir ?
Najib Gandi : On en a parlé, notamment avec mon agent. Ce que je souhaite, c'est rester pour progresser avec ce coach. C'est un grand coach. Mais peut-être que de nouvelles couleurs m'auraient fait du bien. Mais tu ne peux pas te faire prêter quand tu es en fin de contrat. Mais peut-être faut-il que je parte pour que je m'épanouisse.

La saison avait pourtant bien débuté...
Najib Gandi : C'est comme ça. Quand un grand coach arrive et te fait jouer pour la première fois en Ligue 1, et puis du jour au lendemain tu n'es plus dans le groupe, c'est bizarre. Après il y a du monde à mon poste.
Mais j'ai rejoué avec la réserve. J'espère que ce n'est pas mon dernier match ! (sourire) Je sais que je vais percer. Je sais ce que je veux et que je peux. Ca prend du temps, mais ça arrivera. Je progresse beaucoup avec ce coach, surtout mentalement. Quel joueur n'apprend pas avec lui !
Malgré ma position, on a un groupe exceptionnel. On rigole tous les jours. Je prends beaucoup de plaisir.

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