AS Monaco - FC Nantes : 0-2 (0-2)

"Nous avons livré un match très solide, avec beaucoup de panache et de détermination." Michel Der Zakarian a de quoi être satisfait de ses joueurs. En déplacement à Monaco pour le compte de la 12ème journée de championnat, les Canaris ont enregistré leur deuxième victoire à l'extérieur, au terme d'un match plein de maîtrise.

Organisés, une fois n'est pas coûtume autour d'une défense centrale à trois (Madouni, Cichero, Djilobodji) déjà observée au Havre, les Nantais ont fortement gêné les plans de Monégasque peu à l'aise à Louis II où ils restaient sur trois matches nuls.
Positionné haut, le bloc nantais bloquait bien les couloirs de Carrasco et Dirar, dont les centres ne trouvaient pas preneur.

Prenant peu à peu leurs aises, les Jaunes manquaient toutefois de se faire surprendre sur un centre de Carrasco que Germain ne faisait qu'effleurer de la tête (17'). Monaco avait mis le pied sur l'accélérateur et se voyait refuser un but de Touré, pour une faute de Germain sur Cichero (18').
En l'espace de quelques instants, Monaco pensait bien avoir inversé la tendance d'un match qui semblait lui échapper. Mais c'était sans compter sur ce centre somptueux d'Issa Cissokho qui trouvait la tête de Filip Djordjevic, passant devant Wolf et Subasic : 0-1 (25'). Et l'attaquant nantais de prendre seul la tête du championnat des buteurs...

Le match venait à nouveau de changer de physionomie. Et les Nantais n'entendaient pas le laisser basculer à nouveau, même si Carrasco aurait bien pu mettre les deux équipes à égalité dès l'engagement d'envoi (26').
Solides en défense et au milieu du terrain, Monaco était contraint d'user et d'abuser de longs ballons... qui ne trouvaient pas preneur.

Filip Djordjevic allègerait la pression dix minutes après l'ouverture du score. Sur un coup franc de Vincent Bessat, l'attaquant relayait du gauche au deuxième poteau pour la tête d'Ahmed Madouni. Dévié par Subasic, le ballon reviendrait à Filip Djordjevic qui transformait l'offrande : 0-2 (35'). Le match dans le match qui l'opposait à Ibrahima Touré avait décidément tourné en sa faveur. Pensez donc : douze but en douze matches !

Le score n'évoluerait plus. Evoluant en contre, les Jaunes ne laissait pas vraiment à Monaco l'opportunité de s'installer dans le camps nantais. Et si Dirar plaçait une tête qui filait au-dessus du montant de Rémy Riou (45=1'), les joueurs de la Principauté échoueraient tout simplement sur un bloc nantais hermétique, complété par un portier solide (58', 63' et 86'), bien assisté de son montant (86').

Nantes obtenait donc ce qu'il était venu chercher : la victoire. Qui plus est, en étant impressionnant de maîtrise. Un succès qui lui permet en tout cas de revenir à hauteur des Monégasques. Seule la différence au classement offensif les sépare.

Un résultat et une prestation de qualité qui sont de bon augure avant un nouveau rendez-vous très important, dans une semaine, face à un autre concurrent direct sur le podium, Angers.