FC Nantes - Tours FC : 3-1 (1-0)

Les Canaris sont rassurés. Après leur premier revers de la saison devant leur public puis le match nuls à Laval et l'élimination en Coupe de France sur des terrains particulièrement difficiles, l'ombre d'un doute planait. Un doute qu'ils ont fait taire, et de la meilleure manière qui soit.
Au terme d'un match plein et offensif, les joueurs de Michel Der Zakarian se sont imposés 3-1 face à une équipe de Tours venue pour jouer les trouble-fête.

Dès l'entame de la rencontre, les Tourangeaux montraient qu'ils n'étaient pas venus pour "fermer la boutique", répondant au moindre assaut nantais par un contre. Et dès le coup d'envoi, les Canaris montraient aussi qu'ils étaient bien décider à jouer l'offensive. Vincent Bessat (9'), Filip Djordjevic (17') ou encore Yohan Eudeline (20') posaient ainsi les premières banderilles.
Benjamin Leroy, le portier tourangeau, repoussait le danger d'une claquette sur une nouvelle frappe de Vincent Bessat, à la retombée d'un centre de Yohan Eudeline (24'). Ce n'était que partie remise, puisque sur le corner à suivre, Gabriel Cichero reprenait de la tête, au deuxième poteau, un ballon dévié par Lucas Deaux : 1-0 (25').

Associés pour la première fois, Fernando Aristeguieta et Filip Djordjevic démontraient qu'ils pouvaient créer du danger (27'). La réponse tourangelle ne tardait toutefois pas, Gabriel Cichero manquant de dévier une frappe d'Oniangue dans son propre but (29'). Mais c'est surtout Christian Kouakou qui - bien gêné par Chaker Alhadhur - ne parvenait pas à cadrer sa reprise sur un centre de Julien Cetout (37').
La meilleure alternative des Canaris était alors de jouer. Ce qu'ils faisaient bien. A l'image de cette somptueuse transversale de Yohan Eudeline pour Vincent Bessat, dont la frappe filait juste à droite du but (33'). Juste avant la pause, lancé par Filip Djordjevic dans la surface, Yohan Eudeline voyait sa frappe fuir le cadre une nouvelle fois (43').

Au retour des vestiaires, Bernard Blaquart ajustait son système pour passer en 4-4-2. Mais les vagues jaunes - toujours solides défensivement, à l'image de ce retour de Papy Djilobodji sur Christian Kouakou (51') - se poursuivaient. Filip Djodjevic (49' et 52') se voyait d'abord contrarié dans ses plans, avant de finalement trouver la faille. Sur une belle ouverture de Lucas Deaux, le Serbe glissait le ballon sous le portier tourangeau : 2-0 (54').

Dans la foulée, Chaker Alhadhur pouvait clôre définitivement les débats, Benjamin Leroy déviant sa frappe (56').
Tours avait ensuite l'opportunité d'entretenir l'espoir, après que monsieur Sébastien Desiage désigne - très sévèrement - le point de pénalty pour une faute dans la surface. Bryan Bergougnoux transformait : 2-1 (62').
Mais Nantes continuait à réciter ses gammes. Fernando Aristeguieta s'appliquait dans son centre pour Filip Djordjevic, trop court de quelques centimètres (68'). L'action se déplaçant rapidement d'une surface à l'autre, Bryan Bergougnoux obligeait Rémy Riou à dévier son tir en corner (68')

En fin de match, un sentiment de KO reignait : Filip Djordjevic manquait le cadre, seul face au portier de Tours, sur ce centre de Yohan Eudeline (78') ; Lucas Deaux voyait son tir boxé par Benjamin Leroy (80'). Finalement, c'est Fabrice Pancrate - de retour en championnat après de longues semaines de blessure - qui s'offrait un but, en reprenant un corner repoussé pour clôre les débats dans le temps additionnel : 3-1 (90+2'). La Beaujoire pouvait pousser un "ouf" de soulagement : avec la manière, ses protégés ont repris leur marche en avant.

Premier en attendant le match de Monaco face à Guingamp, demain, les Canaris ont maintenant une semaine pour recharger les batteries après ces trois matches en l'espace d'une semaine. Prochain rendez-vous samedi 2 février, au MMArena, face au Mans.