18 mars 2013

Dijon FCO - FC Nantes : 3-1 (0-1)

En match décalé de la 29ème journée de Ligue 2, le FC Nantes s'est incliné sur la pelouse de Dijon. Les Canaris, qui menaient à la pause grâce à un but de Fernando Aristeguieta (17'), ont complètement craqué, encaissant trois buts en l'espace de dix minutes, dès le retour des vestiaires. Un revers qui ne remet pas en question la deuxième place au classement, mais c'est une belle opportunité de faire le break qui les Jaunes ont laissé leur échapper.

"Nous n'avons pas été à notre niveau, commentera Issa Cissokho à l'issue de la rencontre. Nous sommes mal rentrés dans la partie au retour de la pause et nous avons bêtement encaissé trois buts sur coups de pieds arrêtés. Il faudra vite se ressaisir et réagir face à Monaco." Et pourtant, à la pause, les Nantais paraissaient sur une autoroute pour enchaîner ce quatrième succès consécutif qui les fuit depuis le début de la saison.
Mais en cette période de giboulées, comme la grêle tombée abondamment quelques minutes avant le coup d'envoi, la sortie de route n'est jamais bien loin. Les Canaris en ont fait l'amère expérience ce soir, à Gaston Gérard.

Privé de Filip Djordjevic pour cause de sélection internationale, et de Gabriel Cichero (suspendu), Michel Der Zakarian alignait tout de même son équipe en 4-4-2, Fabrice Pancrate prenant place en attaque aux côtés de Fernando Aristeguieta. Blessé pour la réception du Gazélec la semaine passée, Papy Djilobodji retrouvait la défense centrale, en duo avec Ahmed Madouni. Pour le reste, le technicien reconduisait les mêmes hommes.
Mais le dispositif nantais était rapidement perturbé... d'abord par l'état du terrain, rendu très glissant par la grêle, puis par la sortie prématurée de Vincent Bessat, sur blessure (17').

Mais les conditions de jeu tournaient à l'avantage des Canaris, puisque Fernando Aristeguieta profitait d'une passe en arrière mal assurée de Cédric Varrault pour aller battre Baptiste Reynet d'une frappe croisée du gauche, au ras du montant : 0-1 (17').
Les Bourguignons mettraient ensuite du temps pour répondre à cette ouverture du score. Mais le dernier quart d'heure, notamment, serait ensuite à sens unique. Rémy Riou devait ainsi s'interposer sur une tête de Julio Tavarès (32'), Florent Mollet (38') et Jordan Marié (39') n'accrochant pas le cadre.

Mais c'est au retour des vestiaires que Nantes finirait par craquer. Pour encaisser trois buts en l'espace de dix minutes ! D'abord sur un malentendu... le centre de Thomas Guerbert se transformant en lobb : 1-1 (48').
Revigorés par ce retour dans la partie, les Dijonnais prenaient l'ascendant sur un corner de Thomas Guerbert repris de la tête par Zakaria Diallo : 2-1 (50'). Et comme un malheur n'arrive jamais seul, Thomas Guerbert parachevait le résultat d'une somptueuse frappe aux vingt mètres qui filait dans la lucarne du malheureux et impuissant Rémy Riou : 3-1 (58'). Deux buts et une passe décisive pour Thomas Guerbert...

Nantes aurait ensuite pu remonter la pente, d'autant que le traumatisme de s'étre fait remonté sur le même score à Angers une semaine plus tôt planait forcément dans les têtes des Bourguignons. Si seulement le réalisme et la justesse dans le dernier geste avait été de la partie. Mais Fernando Aristeguieta manquait sa frappe sur ce bon centre d'Adrien Trébel (66'), tout comme Jordan Veretout sur une nouvelle percussion du même Adrien Trébel (67').
Entré en jeu, Serge Gakpe tentait à son tour sa chance, du gauche, mais sans danger pour Baptise Reynet (72'). Un portier qui devrait toutefois se montrer précieux face à une nouvelle tentative de Jordan Veretout (74'), bien décalé par Adrien Trébel.
Les occasions Ă©taient bien lĂ , mais le tableau d'affichage ne bougerait plus jusqu'au coup de sifflet final.

Alors certe, ce revers - le cinquième de la saison - ne doit pas tout remettre en question. On retiendra la cause de l'accident. Mais les hommes de Michel Der Zakarian ont manqué une belle opportunité de "faire le break". Ils gardent toutefois une marge trois points sur Guingamp, troisième, et six sur Caen qui compte un match en retard.
Mais à l'image de la dernière défaite sur un score aussi large - c'était à Ajaccio -, une réaction est désormais attendue. Ce sera dans douze jours, à l'occasion de la réception de Monaco.

Par F.C.


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