24 septembre 2021

''On est dans une bonne dynamique mais attention...''

Antoine Kombouaré

Face aux médias ce vendredi midi, Antoine Kombouaré a fait le point avant la rencontre de dimanche après-midi (15h). Au Stade Auguste-Delaune de Reims, les Jaune et Vert défieront le Stade de Reims, dans le cadre de la 8ème journée de Ligue 1 Uber Eats. Retrouvez sa conférence de presse ci-dessous.



LE POINT SANTÉ

Antoine KOMBOUARÉ : "Tout le monde est sur le pont hormis Fabio, toujours touché aux adducteurs. On part sur une absence de dix jours, depuis sa blessure, avant qu’il ne retrouve le groupe. Si tout se passe bien, en milieu de semaine prochaine, il devrait nous rejoindre.
Anthony Limbombe ? Oui c’est un peu plus long que prévu et puis ce sera compliqué pour lui, avec la concurrence qu’il existe. Concernant Renaud Emond, il subit aussi la concurrence. Il y a du monde devant lui mais son état d’esprit est irréprochable. Il travaille. Mais il y a des choix à faire."

LE DÉPLACEMENT À REIMS AVEC DE LA CONFIANCE

"Oui, tous les feux sont au vert et c’est toujours mieux d’entamer des matches avec de la confiance et des victoires. Il faudra être vigilant, attentif. On sait surtout que face à cette équipe de Reims, nous ne sommes pas en réussite. La saison passée, il y avait eu deux défaites. La rencontre à La Beaujoire (1-2) ? J’en ai un très mauvais souvenir. C’est le match qui me reste le plus en travers de la gorge. On avait concédé la défaite et je me demande encore comment c’était possible…
Maintenant, c’est bien d’aller là-bas aujourd’hui parce qu’on est dans une bonne dynamique mais attention..."

EN MANQUE DE RÉUSSITE FACE AU STADE DE REIMS ?

"Je n’étais pas à Reims l'an passé à l’aller donc je ne sais pas. Mais sur le match retour, on avait aussi perdu. Peut-être qu’on ne fait pas ce qu’il faut pour tuer les matches. On avait mené 1-0, avec des situations pour marquer encore. Eux, peut-être que lorsqu’ils sont au plus mal, ils sont capables d’être dangereux et efficaces. Ils nous ont appris le réalisme l’an passé. On sait qu’avec une équipe comme Reims, il faut faire ce qu’il faut dans les temps forts et se méfier dans les temps faibles car le danger vient de partout. Cette année, ils ont tout de même marqué à 7 reprises (6 buteurs différents, ndlr). Ils peuvent évoluer via des attaques placées, des contres… leurs joueurs dans les couloirs sont entreprenants, il y a quelques éléments virevoltants. Ils possèdent de bons joueurs."

LES DEUX DERNIÈRES VICTOIRES ÉTAIENT-ELLES ENVISAGÉES ?

"Lorsqu’on travaille, on espère les victoires et on fait tout pour les obtenir. Après, je pensais que c’était possible de gagner mais avec d’autant d’écart… Quand on entame cette série de trois matches et ce malgré nos trois défaites de rang avant, on se dit qu’on est capable de gagner les trois rencontres qui viennent."

DE LA MAÃŽTRISE DANS LE JEU ?

"Ça, c’est la vérité d’un match. Face à Brest, même lorsqu’ils avaient le ballon, on sentait notre équipe en place et elle travaillait pour vite reformer le bloc ou même à la récupération. On se sentait fort, solide. Peut-on le rééditer ? J’espère ! Mais c’est le mot d’ordre. Quand on n’a pas le ballon, il faut un état d’esprit et une volonté de défendre tous ensemble. On a aussi vu ensuite qu’on pouvait retrouver notre bloc plus haut, avoir le ballon et obtenir des situations offensives tout en étant efficace. C’est le travail qu’on met en place et c’est ce qu’on veut voir à nouveau."

DES OBJECTIFS REVUS À LA HAUSSE ?

"Je vais me répéter mais avec la saison vécue l’an passé et même celles d’avant, ne vous inquiétez pas, on ne va pas changer les objectifs. J’espère qu’on va engranger les victoires mais on est aussi capable de faire trois défaites de rang comme c'était le cas avant cette série positive… Tout est fragile. On vise le maintien, qu’importe notre parcours. Et si on a les points le plus tôt possible, on verra."

L’APPORT DE LA POLYVALENCE DES POSTES

"C’est un vrai avantage parce que les joueurs sont favorables aux changements de postes. L’autre avantage, c’est qu’offensivement on a plein de possibilités et ça, c’est très appréciable pour l’entraîneur que je suis. On sait qu’en face, les adversaires ne savent pas qui ils vont avoir dans leur zone. Si un défenseur prend le dessus sur un de nos attaquants, on peut permuter. C’est une richesse et tant qu’elle nous apporte des résultats…
Concernant les défenseurs, je pense qu’on peut être meilleur. J’attends notamment de nos latéraux d’avoir des apports vers l’avant encore plus poussés.
Mais le plus important avec cette polyvalence, c’est que les joueurs adhèrent à notre organisation. Si on a les résultats, ça pousse à continuer à le faire."

MOSES SIMON, LE RISQUE DE LA MÉFORME ?

"Le risque est toujours présent. Il peut être moins performant, peut se blesser… les adversaires peuvent aussi le bloquer davantage car son jeu peut être plus lisible… Mais ce sont mes choix. S’il y a quelque chose, on s’adaptera avec des joueurs qui je l’espère, seront aussi performants que lui. Mais pour l’heure, ça marche et on ne va pas changer quelque chose qui marche."

LA COUPE D'AFRIQUE DES NATIONS 2022

"J’y pense depuis le début de la saison mais ce dont j’ai envie, c’est que les joueurs qui sont avec nous soient très performants pour qu’on gagne le plus de matches afin d’être à la meilleure place possible avant ce rendez-vous. Mais chaque chose en son temps !"

LES DANGERS DU STADE DE REIMS

"C’est une équipe imprévisible, à la fois dans son schéma et dans l’animation. Le coach peut avoir plusieurs organisations et les changer en cours de match. Reims reste toujours dangereux et performant. Il n’y a que trois points entre nous. Oscar Garcia a des idées nouvelles, différentes mais c’est sur le terrain que tout se passe."

DES MESURES PLUS STRICTES AVEC LES SUPPORTERS ?

"Je le redis mais les images vues encore récemment sont très, très violentes. Les gens viennent en découdre sur le terrain. J’ai un petit-fils qui a 4 ans. De savoir qu’il regarde ces matches avec ses yeux d’enfant… Ce n’est pas du foot ça ! C’est très mauvais pour l’image du football. Concernant les mesures, je suis à fond pour qu’on ne voit plus ces voyous (sic). Ce ne sont pas des supporters. Il ne faut plus qu’ils soient dans les stades. Aux gens concernés de prendre les décisions. Mais j’insiste, il faut sanctuariser la pelouse. Là, tous les week-ends, ces gens s’amusent… À l’arrivée, les clubs perdent beaucoup d’argent avec les interdictions et en plus, certains perdent des points ! Ces personnes pénalisent le club et ils n’ont pas leur place dans un stade."

LE RETOUR DE LA BRIGADE LOIRE DANS LES STADES

"S’ils viennent pour nous supporter, parce que c'est le message que j’ai souhaité leur faire passer, c’est fantastique ! Mais il faut qu’ils viennent, comme j’ai pu leur dire, ainsi qu'à l’ensemble des supporters, avec l’envie de nous supporter durant les matches. Les revendications qu’ils peuvent avoir contre la Direction, c’est avant et après les matches. Pas pendant. Surtout quand on sera dans la difficulté. C’est ce que j’attends d’eux. Mais leur retour est une super nouvelle !"


Stade de Reims - FC Nantes

8ème journée de Ligue 1 Uber Eats
Dimanche 26 septembre, 15h
Stade Auguste-Delaune


Par M.G & J.J


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