Musée des canaris Blason

 

Objectif Finale

Histoire et Patrimoine raconte...

Le 29 avril 1966, le FC Nantes vit la deuxième demi-finale de Coupe de France de son Histoire, après celle d’avril 1964, perdue face à Bordeaux.

Nous sommes au Parc des Princes (terrain neutre) pour y rencontrer d’autres voisins, ceux du SCO d’Angers.

Les journaux nationaux titrent : "Vers une finale Nantes-Toulouse, le 22 mai ?"

Les joueurs nantais sont sereins. Avant le match, ils vont prendre le thé juste à côté, au Club-house du stade Jean-Bouin. Ils en profitent pour regarder un match de tennis, dont l’un des protagonistes n’est autre que le Président de l’Assemblée Nationale, Jacques Chaban-Delmas.

Au Parc des Princes, les Canaris font ce qu’il faut pour séduire le public parisien. En avant match, ils se présentent avec des bouquets de muguet, pour les lancer aux spectateurs. C’est une belle initiative des maraîchers nantais à l’égard du public parisien.

Mais ce n’est pas pour ça que les joueurs se font des fleurs, sur le terrain. Dès le début, le buteur jaune et vert, Philippe Gondet, se fait promptement taclé, abimant une cheville déjà très affaiblie. Les spectateurs se rendent compte, très vite, que le match n’oppose pas "la sérénité nantaise à la douceur angevine"...

Mais dans ce parc, les princes sont les joueurs de José Arribas, qui dominent leurs adversaires dans tous les domaines du jeu, et donnent une leçon d’organisation. Les Nantais Jean-Claude Suaudeau, Jacky Simon et Philippe Gondet redoublent de complicité et de vaillance, au point de donner le tournis aux Angevins. Mais un autre Nantais sort du lot, étonne par sa puissance, sa clairvoyance et son toucher de balle : l’ailier gauche, Bako Touré.

Le match se termine sur le score de 3 à 0 pour le FC Nantes, qualifiée pour sa première finale de Coupe de France, au stade de Colombes, face à Strasbourg.

En préambule à cette confrontation angevine, les journaux nationaux se sont trompés sur le pronostic, mais, au final, ils font le plus beau des compliments aux joueurs du Président Jean Clerfeuille : "Ah ! Si Paris voyait plus souvent des FC Nantes...".

Dans cette saison 1965-1966, les Canaris dominent le championnat français. Ils font l’admiration des observateurs avisés, par leur mouvement perpétuel, par leurs offensives pures auxquelles aucune équipe ne peut résister. Les Nantais de 1966 ont acquis cette marque des grandes équipes, qui est celle de ne jamais décevoir dans les circonstances importantes.

Et pourtant, cet accès à leur première finale de Coupe de France, les Jaune et Vert l’ont gagné sans même exploiter toutes leurs possibilités.

Finalement, en distribuant du muguet, c’est à lui-même que le Nantais se transmet du "porte-bonheur".

Dommage que nous ne soyons que le 2 mars 2022 ; le muguet n’est pas encore sorti !

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