Serge Gakpe : ''On a plus de caractère''

Quel est votre objectif à Caen ?
Serge Gakpe : Gagner et récupérer les deux points perdus à domicile. On veut faire un bon résultat là-bas. En ce moment, on est performants à l’extérieur, ce qu’on n’avait pas les saisons passées.

Votre série d’invincibilité, ça reste dans la tête ?
Serge Gakpe : Non, mais c’est vrai qu’on veut poursuivre cette série d’invincibilité. Si on n’arrive pas à gagner, on a cet objectif de ne pas perdre. Ca nous donne plus de confiance car on sait que même si on est menés, on peut revenir au score. L’année dernière, quand on était menés, le match était quasiment perdu. Cette année, on a plus de caractère, on a une réaction beaucoup plus forte que les saisons précédentes.

"Ca fait plaisir que nos supporters
nous poussent même à l'extérieur !"

Nantes présente la meilleure défense du championnat, avec Paris. C’est un travail de chacun ?
Serge Gakpe : C’est ce que demande le coach : D’abord bien défendre et ensuite de se projeter vite vers l’avant et de bien utiliser le ballon. Si tu ne récupères pas bien le ballon, tu ne te créeras pas beaucoup d’occasions.
On travaille comme ça depuis la Ligue 2. On est en bloc, on coulisse tous ensemble pour ensuite aller vite vers l’avant.

La stabilité du groupe facilite ce travail…
Serge Gakpe : Oui, ça contribue au bon fonctionnement. Tout le monde connaît le discours, les coulissements à faire, le comportement à avoir sur le terrain… tous ces automatismes sont là. On est très bien réglés défensivement. Seul Kian Hansen est arrivé cette année et il s’est très bien adapté.

Caen, ça reste un bon souvenir ?
Serge Gakpe : Oui, on avait gagné 1-0 ! On avait mis un pied en Ligue 1 en gagnant ce match. J’espère que ces bons souvenirs vont se renouveler samedi…

Encore une fois, vous serez accompagné par plus de 1 000 supporters jaune-et-vert…
Serge Gakpe : Ca surprend toujours ! Mais c’est vrai que quand tu vois le public que tu as à domicile, les 1 000 places en parcage visiteur, c’est rien du tout ! Ca fait plaisir que nos supporters nous poussent même à l’extérieur.
On les voit. On a des fidèles supporters et on se donne à fond pour ceux qui font le déplacement, ont roulé toute la nuit, rentrent tard le lendemain… Ca nous donne de la force.