''Faire l'exploit de l'année''

LA DÉFAITE FACE A LILLE

Vahid Halilhodzic : "Il y a de la frustration, de l'incompréhension. On cherche tout ce qui peut permettre d'expliquer ce qu'il s'est passé. Ce matin (lundi), quand on regarde toutes les analyses statistiques, tous les voyants sont au vert. On avait pu préparer ce match comme il faut, les joueurs avaient bien travaillé parce qu'on avait le temps de le faire et ils ont bien joué durant quatre-vingt trois minutes. Seulement voilà, il y a eu un passage noir durant sept minutes. Sans occasion, Lille marque trois buts. Aujourd'hui, les joueurs ont parlé. Je les ai laissés s'exprimer. Tous n'ont pas souhaité prendre la parole. Se faire remonter de deux buts, ce n'est pas la première fois que cela nous arrive. C'est dommage parce qu'après notre deuxième but, il y a eu un peu d'euphorie et on n'est pas passé loin d'en marquer un troisième. Dimanche, on jouait contre une équipe de niveau de Ligue des champions et c'est une grosse déception parce qu'on leur a fait des cadeaux. On n'aurait pu éviter ça et je ne peux pas me contenter de ça."

"Je comptais beaucoup sur ce match contre Lille pour avoir de la confiance, dans un moment où on doute. Contre le Paris Saint-Germain, lors du match aller en championnat, on a encaissé un but par Mbappé dont le ballon venait d'être dévié par l'un de nos joueurs. Il faut avoir de temps en temps un peu de chance. Mais durant cette rencontre, on a eu la possibilité d'obtenir quelque chose de mieux. Pour arriver en finale, il faudra faire un grand exploit. C'est un challenge très intéressant, dans lequel nous n'avons rien à perdre mais tellement de choses à gagner ! Contre une équipe comme le Paris Saint-Germain tout est possible. Il faut juste faire le match parfait et éviter les petites fautes commises contre le LOSC. On doit tenter et avoir de l'audace. Après son élimination en Ligue des Champions, le PSG ne peut pas se permettre de se faire éliminer, comme cela a déjà été le cas aussi en Coupe de la Ligue. Ils seront beaucoup plus motivés que lors d'un match en championnat, où ils sont assurés d'être champions. Bien sûr, je garde espoir et tout est possible pour tenter de faire l'exploit de l'année. Ce serait une très belle récompense pour toute la frustration et les choses vécues en dehors du terrain. Je fais tout avec le staff pour préparer au mieux mes joueurs à ce match. On a essayé de motiver les garçons avec des images du Stade de France, des images du trophée, pour leur donner envie. Bien sûr, j'aurais préféré un tirage un peu plus clément. On aurait pu recevoir par exemple, parce qu'à domicile, on est capable de faire de très bonnes choses."

"Il faut que tout le monde soit appliqué à 100% durant toute la durée du match. J'ai déjà connu cette situation dans le passée que ce soit en club ou en sélection nationale. Il faut aussi avoir saisir l'opportunité quand elle se présente. Il n'y en aura pas tous les jours. On devra faire le match parfait mais pour ça, il faut que les onze joueurs titulaires, plus les remplaçants qui rentreront, soient concernés. On n'aura sûrement pas beaucoup d'occasions mais à chaque fois qu'on en aura une, il faudra essayer de la mettre, essayer de se montrer réaliste. Et puis connaît bien les qualités du Paris Saint-Germain. Par exemple, il ne faut pas se retrouver en un contre un face à Kylian Mbappé. Ça implique peut-être quelqu'un en couverture. Le problème, c'est qu'il n'est pas seul. On devra se montrer vigilent sur les petits détails."

"Je les remercie pour tout. On a besoin d'eux mais aujourd'hui, il faut qu'on gagne. J'espère qu'ils continueront d'apporter leur soutien parce qu'on n'est pas encore sauvé."

LE GROUPE

"Je n'ai pas encore choisi qui commencera dans les buts mercredi. Pour Rene Krhin, il ne sera pas dans le groupe parce qu'il a encore mal. Pour Majeed, j'ai hésité contre Lille parce qu'il ressentait encore une douleur donc je ne voulais pas prendre le risque. C'est un joueur qui compte beaucoup pour nous. Il sera du voyage. Touché contre Lille, Gabriel Boschilia doit passer des examens. On va voir."