08 décembre 2021

Les Canaris sur la glace lensoise

Histoire et Patrimoine raconte...

Stade Emile-Bollaert, le 8 janvier 1967 : le FC Nantes, Champion de France en titre 1966, perd son match de championnat face à Lens (4 à 0), et ce résultat n’est pas cher payé !

Que s’est-il passé pour que les Jaune et Vert reviennent à la maison, avec une lourde défaite et une grosse colère du coach José Arribas ?

Cinq jours auparavant, les Nantais mènent la vie dure aux joueurs d’Hambourg, pourtant leaders du championnat d’Allemagne.

Avant cette rencontre de Division 1, le club lensois doit Ă  tout prix gagner pour rester au contact de la tĂŞte du classement.

D’ailleurs, les joueurs lensois font un grand match, très motivés à battre les co-équipiers de Robert Budzynski.

Mais ceci n’explique pas complètement cette importante défaite.

La semaine qui précède la rencontre, la neige tombe dru sur Lens et sa pelouse. A tel point que le terrain se trouve être complètement gelé et dur comme de la pierre. Tous les matches de la région sont reportés. Avant le match, l’entraîneur du FC Nantes fait part de son sentiment à l’arbitre, qui convient "que le sol est gelé mais jouable..."

Le match se joue donc. Que ne fut pas la surprise des Nantais que de voir entrer sur le terrain, leurs homologues lensois chaussés de "chaussures de basket" ! En portant ce type de chaussures, les Nordistes résolvent immédiatement la perte d’équilibre que ne procurent pas les crampons habituels : les semelles de caoutchouc, largement striées, procurent une stabilité, alors que les Nantais patinent et enchaînent les chutes.

Malins les Sang et Or ! Ils ne sont pas venus s’échauffer dehors avant le match ; ils ne sont entrés sur le terrain que tardivement afin de ne pas montrer à l’adversaire la "ruse pédieuse".

La leçon reçue par les Nantais est à retenir, car plus qu’une leçon de football, ils reçoivent une leçon d’adaptation aux circonstances de jeu.

Seul le capitaine nantais, Robert Budzynski, chausse in-extremis ses tennis...

Finalement, la leçon sportive ne s’aggrave pas au-delà de ce "4 buts encaissés", grâce au goal nantais, André Castel, qui fait des prouesses très acrobatiques.

A Lens, Georges Lech par 3 fois et l’ex-canari Paul Courtin mettent le feu sur la glace !


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Par P.L.


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