02 mai 2023

''Il faut se révolter !''

Jean-Charles Castelletto

Face aux médias ce lundi, Jean-Charles Castelletto a fait le point avant la rencontre de mercredi soir (21h). Pour rappel, les Jaune et Vert se déplaceront sur la pelouse du Stade Brestois pour le compte de la 33ème journée de L1. Retrouvez sa conférence de presse ci-dessous.


Comment revient-on au quotidien ?
Jean-Charles Castelletto :
On est déjà vite redescendus. Après le match, on avait beau ressasser, on savait qu'on avait déçu beaucoup de monde. Il faut tourner la page très vite.

Les supporters sont groggys...
Jean-Charles Castelletto :
On a déçu. A titre personnel, je trouve qu'on n'a pas fait ce qu'il fallait sur ce match. Quand il y a 4-0 à la mi-temps, c'est qu'il a manqué beaucoup de choses. A la fin du match, on se demande pourquoi. Qu'est-ce qu'on n'a pas fait de bien individuellement pour qu'on ait un tel score. Il y a des choses pire dans la vie. On a déçu. Le but est de pérenniser un club comme le FC Nantes. On doit accrocher le maintien.

Il y a forcément une remise en cause individuelle ?
Jean-Charles Castelletto :
Il faut qu'on se dise les choses, qu'on parle, qu'on aille de l'avant ensemble. Sur cette finale et cette fin de saison, on peut tous faire mieux, que ce tactique, technique ou la communication. Chacun doit aller chercher au fond de lui pour trouver ce petit truc qui fera qu'on sortira notre Ă©pingle du jeu et que le groupe va s'Ă©lever.

Manquait-il d'enthousiasme ?
Jean-Charles Castelletto :
Parce qu'il y a aussi un maintien. On est dans une période difficile. On essaie d'être concentrés. Ca na pas marché. Il va falloir faire ce qu'il faut pour aller chercher le maintien.

Les matches face Ă  Auxerre et Troyes vous font perdre la finale ?
Jean-Charles Castelletto :
Non. Malgré les buts encaissés, il y a la volonté d'aller chercher un score, d'aller cherche un point. On n'a pas lâché. Mais la finale, on a lâché.

Trop d'Ă©motions ?
Jean-Charles Castelletto :
On est des professionnels. On a tous de l'orgueil, de la fierté. C'est ça qui doit primer sur les prochains matches. A titre personnel, et je pense pouvoir parler au nom du groupe, cette finale nous a blessés. Sur le terrain, on se demande ce qu'il se passe. On ne veut plus revivre ça et avoir ce sentiment de honte.

Il y avait toujours une réaction avant cette finale...
Jean-Charles Castelletto :
C'est une finale. On prend 2-0 après 10 minutes. Nos familles et les supporters ont fait le déplacement... tout ça entre en jeu. Ca te blesse. Cette force pour marquer ce but qui te permet de rester dans le match n'est pas venue. On va oublier cette finale et aller de l'avant.

Il faut se révolter ?
Jean-Charles Castelletto :
Oui. On a pris une grosse gifle. On ne mérite que ça. Il faut se réveiller. Et j'espère que ce sera un bon réveil.

Avez-vous prévu de vous parler ?
Jean-Charles Castelletto :
Il n'y a pas d'abcès à crever. C'est un groupe qui vit bien. Il n'y a pas de tension. Mais à un moment, il faut que chacun trouve quelque chose pour donner un plus à cette équipe. Ceux qui parlent moins vont devoir parler plus, ceux qui courent moins vont devoir plus courir. Ce sont des choses comme ça qui nous ferons avancer.

La qualité de jeu ?
Jean-Charles Castelletto :
Je vous rejoins. On a été face à une équipe où il y a des automatismes. Les arrêter était difficile. On a joué contre des équipes plus fortes que nous durant la saison. On a su faire face et rivaliser. On s'est peut-être vus trop beaux. On avait un plan en tête, il n'a pas marché. On pensait cette équipe moins forte que ce qu'elle est. On aurait dû faire différemment, reculer un peu... On ne va pas refaire le match.

Le match face Ă  Brest arrive rapidement...
Jean-Charles Castelletto :
Je veux juste gagner. On va à l'entraînement avec la seule volonté de jouer ce match à fond.

Un championnat Ă  quatre Ă©quipes...
Jean-Charles Castelletto :
On veut jouer tous les matches à fond. Bien sûr, on regarde les matches ! Mais ce qu'il y a dans ma tête, c'est qu'il faut jouer les matches à fond et ne rien lâcher. C'est ce qui restera. La finale, on avait un plan et on prend 4-0 à la mi-temps. Je prends match par match et les gagner. C'est comme ça qu'on gagnera.

Une usure mentale et physique ?
Jean-Charles Castelletto :
Non, c'est l'orgueil qui va parler. C'est la fierté. Il reste 6 matches pour faire en sorte que le Club reste. On n'est rien par rapport au club. Il y a une histoire du FC Nantes qui est là depuis longtemps. A nous de faire en sorte qu'on laisse une bonne image de nous.

Tu retrouves Brest...
Jean-Charles Castelletto :
J'ai passé des années à Brest et ça s'est très bien passé. Je suis maintenant à Nantes. Je ne regarde que le FC Nantes.
Ce sera difficile. A domicile, ils sont très forts, portés par un public qui est aussi très bien.

Vous pensiez-vous hors de cette lutte pour le maintien ?
Jean-Charles Castelletto :
On ne l'a pas vu venir. Il y a des équipes qui ont gagné beaucoup de matches en deuxième partie de saison. On a maintenant les yeux ouverts, on sait qu'ils sont à côté de nous. Il ne faut pas faire n'importe quoi.

Le public a été marqué...
Jean-Charles Castelletto :
Les supporters étaient déçus au Stade de France et c'est normal. Il n'y a pas eu de match, de révolte. Leur colère est légitime. Maintenant, ce n'est pas fini. On a toujours besoin de leur soutien. Notamment à domicile, ce sont eux qui font qu'on ne lâche pas, qu'on arrive à grappiller des points quand on est dans le mal. C'est avec eux qu'on va aller chercher le maintien.


Stade Brestois 29 - FC Nantes

33ème journée de Ligue 1 Uber Eats
Mercredi 3 mai, 21h
Stade Francis-le-Blé


Par J.J. et F.C.


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