Le 3 février 2004, les Canaris s’invitent encore au Stade de France, mais cette fois-ci, pour "une première", en finale de la Coupe de la Ligue.
En recontextualisant l’événement de ce soir-là , le FC Nantes reste sur deux demi-finales perdues, le 10 avril 2001 (Lyon en Coupe de la Ligue) et le 20 avril 2001 (Strasbourg en Coupe de France).
Donc, le 3 février 2004, les Canaris s’apprêtent à jouer un match à quitte ou double, face à l’AJ Auxerre. En championnat, les Jaune et Vert ont battu les Bourguignons. Mais ils sont l’équipe à battre du moment, car ils sont sur une série de 15 victoires sur les 19 derniers matches...
C’est une rencontre au couperet pour des Nantais qui courent après cette Coupe de la Ligue, jamais installée dans la vitrine à trophées (dans sa version moderne).
Passons sur le déroulé d’une opposition terne, qui nous amène à la prolongation, puis aux tirs au but. Cette séance reste épique dans son déroulé, dans son suspense et ses rebondissements.
Il s’en faut de pas grand-chose et surtout d’avoir des nerfs solides pour un aboutissement heureux.
Ce soir-là , le héros s’appelle Mickaël Landreau. Il stoppe trois frappes auxerroises, l’arbitre fait retirer deux tentatives auxerroises, et le gardien-capitaine tire le dernier de la série nantaise pour la qualification finale.
Nous avons toujours tendance à penser que l’essentiel est cette qualification. Mais quand elle s’accompagne d’un tel scénario, le stade et ses supporters croulent de bonheur. Quand il s’agit d’aller conquérir un nouveau trophée, l’extase des gens du football est bien présente.
Les séances de tirs au but requiert un mélange de sang-froid, de sérénité, d’adresse, de concentration, mais ne sont surtout pas liés au hasard d’un jet de pièce.
Quelques fois, les scénarios s’écrivent mal. Des finales se perdent avec ces mêmes qualités déclarées, mais quand on y rajoute "le coup de bluff", ça peut mal se terminer, et le trophée s’éloigne définitivement...
