Lalia Storti avant FC Nantes - Paris SG

Est-ce un match comme un autre qui vous attend face au PSG, ou a-t-il une saveur particulière ?
Lalia Storti : C'est un match de Coupe de France. Oui, on tire un "gros", qui a cette étiquette en tout cas, mais on ne le voit pas comme un match avec zéro chance. On va jouer comme on a joué à Metz, comme l'année dernière quand on avait tiré Lyon, on va le jouer à fond. On sait qu'on a quelque chose à faire. Maintenant, c'est à nous de donner le meilleur, comme on le fait depuis le début de la saison.

Vous les avez déjà affrontées en championnat cette saison, quels souvenirs as-tu de ce match joué à la Beaujoire en octobre dernier ?
Lalia Storti : Un souvenir mémorable déjà. C'était un évènement unique, on s'en rappellera toute notre vie. Derrière tout ça, il y a le foot, l'enseignement. Je pense qu'on sort grandit de ce match-là. On a cette première partie de saison qui est dans les jambes et dans la tête aussi. On a grandi en tant qu'équipe et en tant que joueuses aussi. On va montrer encore un autre visage. J'ai pleinement confiance entre ce qu'on va montrer, et ce qu'on a montré avant. Ça va être différent j'en suis sûre, et même, ça va être encore mieux.

Ça te fait quoi de jouer à Marcel Saupin ? Après l'engouement magnifique à la Beaujoire, c'est un stade plus petit, mais ça fait comme un petit chaudron...
Lalia Storti : Le stade Marcel Saupin c'est la maison. L'année dernière, on a rempli Saupin face à l'OM, cette année ce sera face à Paris. Un vendredi soir à 20h, dans la nuit... C'est beau. C'est un match qu'on va vivre à 100%. On veut jouer cette coupe à fond. Parce qu'aujourd'hui, Reims l'a démontré, elles ont réussi à sortir Lyon, ça n'est pas anodin. Et nous aussi, on a les moyens de le faire. Est-ce que ce match peut marquer cette belle saison qu'on est en train de vivre ? Peut-être.

Ce n'est pas un match de gala simplement ? Pas une fin en soi...
Lalia Storti : Non, pas du tout. Ce n'est pas un match de gala. C'est un match de coupe sur un "One shot". Derrière, il y a une séance de tirs aux buts qui peut tourner à notre avantage. Mais pourquoi pas faire le hold-up et gagner en marquant dans le cours du jeu. On ne se met pas de limite. Oui, c'est Paris en face mais nous, on reste Nantes et on réalise une bonne saison. Ça reste une très bonne équipe, attention, on les respecte. Maintenant, notre collectif est très fort. Ensemble, on est fortes et c'est notre arme. Sur un match de coupe, on le sait, tout est possible.

On ressent de la confiance...
Lalia Storti : Oui, j'ai confiance en l'équipe. J'ai confiance en ce qu'on a créé depuis l'année dernière et qui perdure encore cette saison. C'est vraiment le collectif qui prime, le fait qu'on se batte les unes pour les autres, que ce soit le onze qui commence ou les autres qui rentrent. C'est un collectif tout simplement.

Comment tu vis cette année personnellement, qui est particulière avec les études à côté ?
Lalia Storti : J'essaie de faire au mieux. Je sens cette double casquette cette année, très honnêtement. J'ai vécu du football pleinement pendant plus de 10 ans, je me consacrais qu'à ça, et aujourd'hui j'ai l'école à côté. C'est quelque chose que j'ai voulu mettre en place. Après, est-ce que ça réduit, est-ce que ça a des conséquences aujourd'hui sur ma saison de football ? Je ne sais pas. Moi, j'ai voulu l'amener comme ça et je suis très épanouie dans mes deux fonctions.