Du côté de Bondoufle, au stade Robert Bobin, les Nantaises retrouvaient le FC Fleury dans le cadre de la 20 journée d'Arkema Première Ligue. Depuis leur maintien acquis, les Jaunes et Vertes ont comme objectif de terminer sur une note positive la saison, malgré un calendrier très compliqué (Dijon, Fleury, Ol, PSG). Mais ce samedi en région parisienne, les Nantaises ont coulé (4-0) face aux fleuriacumoises qui peuvent encore espérer se qualifier pour les Play-offs.
Bis Repetita
Le coach Nicolas Chabot, en tribune pour l'occasion (suspension suite à plusieurs cartons jaunes obtenus) voyait son équipe entrer sur la pelouse avec détermination. Les Nantaises sortaient d'une belle prestation collective face à Dijon, malgré un score lourd concédé. Mais comme en Bourgogne-Franche-Comté il y a 15 jours, l'efficacité n'était pas au rendez-vous. À la demi-heure de jeu, seule face au but, Chinaza Uchendu voit sa tête être repoussée par la gardienne Emma Francart. Dans la foulée, c'est au tour d'Emily Burns de s'illustrer grâce à une belle claquette sur la frappe puissance de la polonaise Ewelina Kamczyk (36'). Mais sur le corner qui suit, Charlotte Fernandes trompe la portière Nantaise de la tête et punie les Nantaises (37').
45 minutes Ă oublier...
Menées d'un petit but à la pause, les Jaunes et Vertes vont encaisser le second dès le retour des vestiaires. La buteuse Fernandes se retrouve à la passe et ajuste un centre millimétré au second poteau, conclu de la tête par Morgane Martins, oubliée par la défense nantaise (48').
Le break est fait. Les joueuses ne relèveront pas la tête. En difficulté techniquement, les Canaries subissent et encaissent logiquement deux autres buts par l'intermédiaire de Faustine Robert (53') et Marine Dafeur (63').
Les changements effectués à l'heure de jeu n'y changeront rien. Une lourde défaite et une nouvelle fois, pas de but inscrit ce week-end. Pas de conséquence au classement, le FC Nantes reste 7e, mais il faudra impérativement se remobiliser avant de recevoir l'Olympique Lyonnais, dans 10 jours à Marcel Saupin.
Par N.Q.