Smoka termine la passerelle visiteur !

Seul, perché sur son Manitou, nous sommes allés à la rencontre de l'artiste Smoka. À la recherche des dernières finitions, c'est avec fierté et sensibilité que le peintre local s'est livré sur ce projet à la saveur particulière pour lui. 

Comment est né ce projet de cette fresque ?
La Fondation FC Nantes avait à cœur d'habiller cette passerelle visiteur, de lui donner une entité. Elle a contacté une grosse partie des street artistes nantais et j'ai été sélectionné. On s'est rencontré avec le club, on a échangé sur la fresque. On a travaillé ensemble, et après plusieurs propositions de ma part, une fois tout le monde d'accord, c'est parti, on s'est lancé.

Expliquez-nous l'idée derrière tout ça.
J'avais pour thématique de faire une fresque davantage orientée sur la ville de Nantes contrairement à The Feebles. (groupe d'artistes qui a peint l'autre côté de la passerelle) Eux devaient s'orienter sur le passif du club, son histoire.
Donc j'ai mis en avant les symboles forts de la ville. Jules Verne, la grue, le château, la duchesse… Mon challenge était de mixer tous ces éléments pour arriver à une composition cohérente, le tout évidemment en jaune et vert. Donc ça a été un beau challenge avec beaucoup de travail derrière.

SMOKA embellit la passerelle de la Beaujoire ! SMOKA embellit la passerelle de la Beaujoire ! SMOKA embellit la passerelle de la Beaujoire ! SMOKA embellit la passerelle de la Beaujoire ! SMOKA embellit la passerelle de la Beaujoire ! SMOKA embellit la passerelle de la Beaujoire ! SMOKA embellit la passerelle de la Beaujoire ! SMOKA embellit la passerelle de la Beaujoire ! SMOKA embellit la passerelle de la Beaujoire ! SMOKA embellit la passerelle de la Beaujoire ! SMOKA embellit la passerelle de la Beaujoire ! SMOKA embellit la passerelle de la Beaujoire ! SMOKA embellit la passerelle de la Beaujoire ! SMOKA embellit la passerelle de la Beaujoire ! SMOKA embellit la passerelle de la Beaujoire !

Qu'est-ce que cette composition représente pour vous ? 
Cela me tenait vraiment à cœur de faire cette fresque. Mon père m'a amené pour la première fois au stade en 1994. À l’époque des Pedros, des Locko… Mon premier souvenir à la Beaujoire c'est une victoire 4-1 contre les Girondins de Bordeaux. J'habite à Nantes, je perpétue la tradition, j'amène mon fils au match dès que je peux. Donc marquer de mon empreinte ce stade c'est une énorme fierté, et j'espère qu'un jour, quand mon fils amènera ces enfants au stade, il dira que c'est leur papy qui a fait ce mur.

Combien de temps pour un tel projet ? 
J'ai mis sept journées complète. Seul. Il m'a fallu quadriller le mur, marquer mes repères, tracer l'esquisse, puis enfin le travail de la colorisation. La difficulté a été de travailler sur cette surface métallique. Avec les ondulations de la taule c'était compliqué de réaliser les détails.

Quel lien existe-t-il entre le FC Nantes et la scène artistique locale? 
Je dirais que part les supporters, avec leurs tifos incroyables il y a une belle expression artistique à la Beaujoire.