31 octobre 2011

FC Nantes - RC Lens : 1-0 (0-0)

En clôture de la 13ème journée, le FC Nantes s'est adjugé le choc entre deux grands du football français. Grâce à un but somptueux de Florian Raspentino , venu délivrés les siens, à un quart d'heure de la fin. Mais que ce fût dur. Grâce à ce succès, le FC Nantes remonte à la septième place, à trois longueurs du podium.

Une Beaujoire pleine ! Un public acquis à son équipe, et l'ivresse de la victoire ! Quel plaisir ! Avec 28 746 spectateurs, le FC Nantes a tout simplement réuni la meilleure affluence de la saison en Ligue 2, la troisième du week-end, Ligue 1 et Ligue 2 confondues.

Les joueurs de Landry Chauvin ne pouvaient alors que s'imposer dans un grand match face au RC Lens, un autre grand du football français. Mais que ce fût dur !

Car Lens privait littéralement les Jaunes de ballons lors des quarante-cinq premières minutes. La seule opportunité nantaise sera à mettre au crédit de Filip Djordjevic, solide sur ses appuis malgré l'impact des défenseurs nordistes, avant de placer une frappe en pivot qui obligeait Michael Fabre à une parade (34').

Et ce fût bien tout. Car le reste du temps, ce sont les Sang et Or qui se montraient les plus agressifs sur le porteur du ballon et qui les plus prompts à aller de l'avant. Erwin Zelazny - qui palliait l'absence de Rudy Riou, touché à la hanche - s'illustrait ainsi rapidement, face à Chaouki Ben Saada (5' et 19').

Mal rentrés dans la partie, les Jaunes multipliaient les petites fautes, restant constamment sous la pression nordiste. Et Issa Cissokho était tout proche de finir le travail pour Lens, là où les Sang et Or semblent bien pêcher.
Sur un centre au premier poteau, le défenseur nantais déviait de la pointe du pied, manquant par la même occasion de tromper son gardien de but (32').
MĂŞme cause, mĂŞme effet quelques instants plus tard, Eduardo constatant que son centre puissant traversait la surface devant le but nantais, sans personne pour le reprendre (37').

Que s'est-il alors dit dans le vestiaire nantais ? Mystère… toujours est-il que les Jaunes revenaient avec de nouvelles intentions après la pause.

Et c'est bien eux qui enflammait la partie, appuyés par le soutien des quelques 28 746 spectateurs de la Beaujoire. Serge Gakpe, Florian Raspentino, Olivier Veigneau… sonnaient la révolte.
Et la défense nantaise de rester vigilante, à l'image de ce bon tacle dans la surface de Papy Djilobodji sur Eduardo qui partait seul au but (57').

Sur coup franc, Adrien Trébel obligeait à son tour Michael Fabre à une claquette (67').
Les intentions et les opportunités étaient bien là. Mais comme Lens en première période, la finition des Nantais n'était pas au rendez-vous.

Jusqu'à ce long service de Serge Gakpe, qui trouvait Florian Raspentino au vingt mètres. Un contrôle de la poitrine pour se mettre le ballon dans la course, et une frappe du gauche pour battre le portier lensois : 1-0 (74').

La Beaujoire exulte.

Lens tenterait bien alors de confisquer à nouveau le ballon aux Nantais… mais - comme face à Istres - portés par la Beaujoire, les Jaunes ne cèderaient pas.
Et engrangeaient trois points.

Un succès précieux qui leur permet de revenir à la septième place au classement, à seulement trois longueurs du podium.
Et surtout, pourquoi pas, le début d'une nouvelle série. A vérifier dès samedi, à Troyes (19h).

Par F.C. - Photos A.D./FC Nantes


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