FCN / ASM (0-1) : Les Canaris méritaient mieux

Au coup d'envoi de la partie, Claudio Ranieri affichait clairement ses ambitions. Le technicien italien alignait en effet Emmanuel Rivière en attaque, au côté de Radamel Falcao. Sans doute pour donner encore plus de poids à une attaque déjà très redoutée sur les pelouses françaises.
Pour autant, passé le premier quart d'heure nettement à l'avantage des joueurs du Rocher - marqué par une tête de Rivière juste au-dessus de la barre transversale (13') et une sortie pleine d'autorité de Rémy Riou dans les pieds de Falcao (18') -, les Canaris se libéraient peu à peu de l'enjeu, sans toutefois se montrer suffisamment incisifs dans les trente derniers mètres.
Et c'est encore Rémy Riou qui attirerait les lumières des flashes, en s'interposant sur Falcao, au terme d'une attaque rapide menée avec Rivière et Rodriguez (31').

Dès le retour des vestiaires, les Monégasques haussaient à nouveau le rythme de la partie. Et c'est Olivier Veigneau qui maintenait les siens à flots, en tâclant le ballon in extremis devant Rivière, bien servi par Falcao (48').
Mais progréssivement, comme en première période, Monaco finissait par baisser l'intensité de son jeu... usant alors surtout d'attaques rapides ou de frappes à mi-distance, à l'image de celle de Raggi, repoussée par Rémy Riou (62').

De son côté, Nantes peinait à desserrer l'étau. Filip Djordjevic, à la retombée d'un coup franc, ne parvenait pas à cadrer sa reprise de la tête (66').
La décision intervenait sur une balle repoussée par la défense nantaise, après une nouvelle parade de Rémy Riou sur Rivière, que Mounir Obbadi reprenait instantanément. Légèrement contrée, la balle prenait une trajectoire courbe... que le portier nantais ne pourrait pas capter : 0- 1 (71').
Dans la foulée, Rodriguez tentait de doubler la mise, mais son tir au ras du sol filait juste à droite du but de Riou (75').

Nantes se lâchait enfin et tentait de porter le danger dans la surface monégasque. Et là, plusieurs décisions de Tony Chapron, l'arbitre de la rencontre, resteront difficiles à comprendre pour les supporters nantais. Tout d'abord, cette faute évidente pour tous sur Filip Djordjevic dans la surface (76'), puis ce but refusé pour un hors-jeu peu évident d'Alejandro Bedoya (91').
Au bout du temps additionnel, lancé par Serge Gakpe, Alejandro Bedoya manquerait aussi la balle du match nul (93').

Le score ne bougerait donc plus et Nantes devait se résoudre à s'incliner. Pas de quoi rougir pourtant, tant les objectifs et les moyens des uns et des autres n'ont rien en commun.
Il faudra toutefois rapidement évacuer la déception pour se concentrer sur le prochain déplacement, à Guingamp, un autre promu. Ce sera samedi 30 novembre (20h).