FCN / TFC (1-2) : Le scénario redouté...

Rémy Riou avait pourtant prévenu durant la semaine : "Toulouse est une équipe aléatoire, capable de passer à côté comme de faire un super match." Malheureusement pour les Canaris, les joueurs d'Alain Casanova était dans cette seconde option, en se présentant à la Beaujoire pour le compte de la 18ème journée.

Rapidement pris par le pressing haut et insistant des couloirs des Toulousains, les Nantais ont peiné à trouver leur rythme dans cette partie. Et le TFC de solliciter Rémy Riou sur une tentative de Braithwaite, décalé dans la surface par Ben Yedder (2'), ou encore sur ce centre de la droite que l'attaquant danois reprenait juste à droite du but nantais (7').
Courageusement, les joueurs de Michel Der Zakarian tentaient de desserrer l'étau. Après un quart d'heure de jeu, les tentatives des Jaunes se faisaient plus précises. Vincent Bessat trouvait Alejandro Bedoya dans la surface, repris de la pointe du pied (13').

Mais surtout, l'Américain voyait sa reprise de la tête échouer sur la base du montant droit d'Ahamada, encore sur un service de Vincent Bessat (22'). Le sort était aussi du côté de Toulouse.
Manquant de précision dans les derniers gestes offensifs, Nantes ne parviendrait plus à créer de tels décalages.

Et au retour des vestiaires, sur un nouveau contre, Toulouse trouvait l'ouverture. Sur un centre de la droite, la défense nantaise tentait de se dégager dans l'axe... sur Etienne Didot qui frappait en force au ras du sol : 0-1 (55').
N'abdiquant pas, les Canaris poussaient pour revenir à hauteur de leurs hôtes. Au risque de s'exposer à de nouveaux contres toulousains... et le but d'Akpa Akpro, décalé dans la surface par Braithwaite : 0-2 (71').

Si les Canaris ne baissaient pas la tête, le public de la Beaujoire jouait à plein son rôle de 12ème homme. Un soutien démultiplié dès lors que Papy Djilobodji réduisait la marque, d'une somptueuse frappe à 25 m, sous la barre transversale : 1-2 (82').
Comprenant qu'il ne fallait pas laisser le match s'emballer, Toulouse tergiversait, gagnait du temps. Le FC Nantes aurait toutefois pu prendre le minimum... mais les frappes de Filip Djordjevic n'accrochaient pas le cadre (91' et 93').

Les joueurs de Michel Der Zakarian vont devoir vite se remettre de cette désillusion. Dès mardi, ils retrouvront la compétition avec la réception d'Auxerre, en 8ème de finale de la Coupe de la Ligue, avant un ultime match en 2013, à Saint-Etienne, samedi prochain.