🎥 La réaction des entraîneurs

Pierre Aristouy, entraîneur du FC Nantes

"De la satisfaction, du plaisir d'avoir assisté à ce match des mes joueurs, la victoire. Le contenu m'a plu. Le résultat n'est pas usurpé. On aurait même pu s'épargner une petite frayer sur la fin.
On savait que Strasbourg amène l'excentré à droite à jouer hors zone. Je voulais l'avoir en visu. On encaissait trop de buts, il fallait densifier l'axe du terrain.
On ne fait pas une saison avec 11 ou 12 joueurs. Il n'est pas évident de maintenir les joueurs qui jouent moins, c'est mon boulot. Samuel Moutoussamy a ressenti de la frustration le week-end dernier, on s'en est expliqué. Marcus Coco marque et cela récompense son état d'esprit incroyable et sa première mi-temps.
En première mi-temps, on a beaucoup de situations. On a peut-être été surpris d'avoir autant la main-mise...
On joue un football où tout le monde doit se sentir investi. Cela veut dire des courses vers l'avant, de la disponbilité... c'est intéressant quand les attaquants marquent, c'est aussi intéressant quand d'autres marquent.
Je raisonne match après match. J'étais très frustré du week-end dernier. J'en assume la totale responsabilité. On repart aujourd'hui avec des certitudes dans le jeu. Le plan comptable amène aussi des certitudes. Cela permet de travailler pendant la trêve avec la plus grande décontraction.
Douglas Augusto, il faut des examens pour savoir si c'est le tendon ou le ménisque. C'est le bémol de la soirée."

Patrick Vieira, entraîneur du RC Strasbourg

"On a failli collectivement. Cette équipe de Nantes nous a été supérieure dans tous les domaines. On ne pouvait pas espérer prendre quelque chose ce soir. C'est une faillite collective.
On a essayé de recadrer les choses sur les aspects défensifs et offensifs, notamment avec les espaces entre les lignes. Mollet nous a posé beaucoup de problème dans son positionnement. On a perdu le contrôle dans l'aspect défensif.
Nantes nous a créé trop de problèmes et on a manqué de trop de choses. C'est comme si on était en manque de confiance. Il faut la retrouver le plus vite possible. On a manqué de qualité dans la passe vers l'avant.
On ne trouvait pas cette passe vers l'avant, on a manqué de rythme, de courage pour aller chercher nos joueurs devant.
Sur ce match, on avait envie de les mettre en danger. C'est une faillite collective, et je m'inclus dedans.
On a changé des choses à la mi-temps, mais le premier but m'a fait changer encore des choses.
Il y a eu trop de manques ce soir. Du début jusqu'à la fin, on n'a pas montré grand-chose. On peut dire que c'est le plus mauvais match depuis que je suis là.
Le changement de système à Nantes, on n'a pas su s'y adapter. Cette expérience nous a fait défaut."