🎥 🎥 ''S'imposer à Nîmes par le jeu''

LE POINT SANTÉ

Christian GOURCUFF : "Il y a eu des petites alertes mais plus suite à de la fatigue. A priori, tout le monde est apte pour samedi. On vérifiera demain quand même et par précaution. On a également soulagé plusieurs joueurs de toute la séance du jour. Mais je ne suis pas inquiet quant à la participation des uns et des autres."

LA SEMAINE D’APRÈS LES TROIS MATCHES

"Il y a une fatigue qui s'accumule, oui et c'est logique. On aménage l'entraînement en conséquence et c'est pour ça qu'il faut quasiment l'individualiser. Il faut être à leur écoute, à l'écoute également du staff médical, qui plus est dans cette période, après cinq mois de compétition. On est aussi dans la perspective de la semaine prochaine avec l'enchaînement des matches. Il y a sûrement une rotation qui va s'effectuer. "

LE NÃŽMES OLYMPIQUE

"Ce n'est pas forcément le bon moment pour les jouer mais on ne choisit pas. Il ne faut pas trop se poser de questions. Il n'y a aucun match facile de toute façon. A Paris, on fait sûrement un meilleur match qu'à Metz. Ça montre bien qu'il y a tout un contexte. La motivation ne fait pas tout. Pour nous, compte-tenu de nos caractéristiques, les rencontres comme celles de samedi ne sont pas les plus simples à disputer. Aujourd'hui, c'est une formation qui est en difficulté, il n'y a qu'à regarder le classement. C'est formidable ce qu'ils ont fait pour se hisser en L1. J'ai vu leur match contre Lyon et même si le match est tronqué par les expulsions, il y avait de la nervosité. Il faudra rester calme et être capable de faire face. On devra s'imposer par le jeu."

LA SOLIDITÉ DÉFENSIVE RETROUVÉE ?

"Hormis le match contre Saint-Étienne, qui avait été particulier, pour le reste, ça va. Après, on a toujours été à peu prés solide sur l'aspect défensif. Je n'ai pas vu de rupture totale. Maintenant, sur le plan psychologique, c'était important de se rassurer parce qu'on peut vite gamberger. Là, les deux dernières victoires font du bien mentalement."

LA CLÉ DU SUCCÈS DEVANT DIJON ET TOULOUSE

"Il n'y a pas eu que l'état d'esprit. On a retrouvé une certaine forme de concentration. Si je reprends le match face au TFC, on joue une grande partie de la rencontre en supériorité numérique et on se doit d'avoir la maitrise, tout en se méfiant des contres."

LES ATTENTES SUR LE MATCH DE SAMEDI

"C'est notre capacité à jouer sous pression qui reste encore un peu fragile. Il y a aussi des aspects psychologiques, techniques, qui rentrent en compte. La capacité à jouer sous pression, c'est indispensable pour être serein et faire un parcours avec des ambitions."

KALIFA COULIBALY

"Il fait des efforts, il n'y a pas de problème à ce niveau-là. C'est un peu difficile mais moi, ce n'est pas le problème de l'efficacité qui m'intéresse parce que je n juge pas les statistiques. Ce que je souhaiterais, c'est qu'il arrive à mieux coordonner ses actions avec ses partenaires. Sur ça, le déficit de confiance peut être un obstacle et il ne faut pas qu'il se bloque. Il y a à la fois la compétition où il faut être objectif sur les performances et on est là pour l'aider. C'est vrai pour Kalifa mais aussi pour tous les autres joueurs. Le groupe, je l'ai pris comme il était et on essaie de progresser tous ensemble."

LES SIFFLETS DU PUBLIC

"Je peux être très critique dans le jeu, et certainement bien plus que la grande majorité du public. Mais on ne dicte pas le comportement au public qui réagit en fonction de ses émotions. Après, quand on est un footballeur professionnel, il faut être capable de surmonter ça. La solidarité du Club est aussi importante pour faire face aux réalités. A partir de moment où le joueur fait des efforts, il n'y a pas de souci. Quand il commence à rechigner, c'est plus embêtant. Mais ce n'est pas du tout le cas de Kalifa."

LE MERCATO

"Je n'appréhende pas. Le mercato d'hiver, c'est quand même très particulier, fait d'opportunités. Il ne faut pas oublier qu'on a deux joueurs majeurs, en plus des pertes de Lucas Lima et Valentin Rongier dans les dernières heures de l'été, qui se sont blessés. Je parle bien sûr de Marcus Coco et Fabio. C'est un handicap important, qui permet peut-être à d'autres de se révéler. Rééquilibrer le groupe c'est possible mais on ne peut pas attendre le mercato d'hiver pour tout changer. Ce ne serait également pas sérieux. Le joueur qui est disponible à cette période, c'est souvent un élément en échec quelque part. J'ai rarement fait un mercato d'hiver réussi par le passé (il sourit). "

LE CLASSEMENT

"Quand on regarde bien ce qu'il s'est passé, c'est qu'en 8 jours avec trois rencontres, les écarts se sont creusés. Il n'a fallu qu'une semaine. Aujourd'hui, en battant Toulouse et Dijon, on a su se donner un peu d'air, contrairement à certaines formations. Ce n'est pas fini évidemment. Tant qu'on n'aura pas les 42 points, on pensera au maintien. Ça n'exclut pas d'avoir des ambitions par la suite. Mais on fait les choses en temps et en heure. "

LES DEUX DERNIÈRES JOURNÉES DE LA PHASE ALLER

"La priorité c'est de rassurer et prendre des points pour faire la différence avec la mal classés. En prenant les points, on va forcément se rapprocher de la tête. Mis à part Paris, la hiérarchie n'est pas établie. C'est au gré de la dynamique et on le voit avec des formations. Il faut relativiser parce que ce qu'on dit une semaine, ça peut être différent très rapidement."