01 mars 2022

🎥 ''Nous sommes prêts pour cet évènement''

Antoine Kombouaré

Face aux médias ce mardi après-midi, Antoine Kombouaré a fait le point avant la rencontre de mercredi soir (21h15). Pour rappel, les Jaune et Vert accueilleront l'AS Monaco au Stade de La Beaujoire, dans le cadre des demi-finales de la Coupe de France. Retrouvez sa conférence de presse ci-dessous.



SON ÉTAT DE SANTÉ PERSONNEL

Antoine KOMBOUARÉ : "Je vais très bien, merci. J’étais asymptomatique. On ronge son frein parce qu’on ne peut pas faire notre boulot. Mais je suis content parce qu’ils ont bien travaillé à Metz et ils ont ramené un point. De mon côté, à nouveau négatif et j’ai repris l’entraînement depuis hier."

NE PAS ÊTRE SUR LE BANC À METZ C’ÉTAIT…

"C’est la première fois que je rate un match de tout ma carrière ! Ça fait tout drôle, bizarre même. La matinée a été compliquée donc j’ai été marché. J’étais très stressé, plus que quand je suis présent sur le banc. Après, j’avais une grande confiance en tout le monde. J’avais eu la possibilité de voir les joueurs avant leur départ et je leur ai aussi envoyé un message. Je les ai laissé travailler et ils ont bien fait."

LE GROUPE

"Tout le monde va bien et on a pu reprendre l’entrainement avec un groupe conséquent. Des inquiétudes avec le Covid-19 ? Jusqu’à hier, la question s’est posée. Là, on a pratiquement tout le monde même si on a des blessés. Dans quel état ? On verra. Il y a eu des absences mais pour la plupart, les joueurs ont pu travailler de leur côté en courant et en suivant notamment un programme donné par le préparateur physique. Après, c’est bien mais rien ne remplace les séances collectives.
Ce qui sûr, c’est qu’on est motivé, content de jouer cette demi-finale à la maison, avec notre public qui sera là en nombre. Ce sera une belle fête et et j’espère qu’on va se qualifier."

LES ABSENTS

"Fabio (cheville), Marcus Coco (entorse de la cheville) et Jean-Kévin Augustin (adducteurs) seront forfaits. Concernant Marcus Coco, c’est une très grosse entorse. On a craint une fracture du péroné mais il s’agira tout de même une longue indisponibilité. Enfin, Willem Geubbels ne pourra pas jouer contre l’AS Monaco, le club qui le prête. On respecte cette décision. Sur les quatre absents, il y a trois attaquants."

EN CONFIANCE AUJOURD’HUI ?

"De la confiance, oui. On s’appuie sur ce qu’on fait de bien en ce moment. On est solide, on produit du jeu et on marque des buts. C’est la vérité des matches joués ces derniers temps et on espère être une nouvelle fois hermétique. Il faut également continuer à marquer même si à Metz, on n’a pas été capable de le faire. Il faudra redoubler d’efforts et retrouver cette efficacité pour l’emporter."

LE MATCH

"On s’attend à un match compliqué, face à un adversaire qui vient de perdre à domicile. Leur série n’est pas bonne non plus en championnat, avec deux points pris sur neuf. Il y a eu cette défaite dans les arrêts de jeu contre Reims, sur une rencontre qu’ils doivent largement remporter… Je m’attends à un Monaco revanchard, qui va douter un peu aussi mais on connaît les qualités de cette équipe. Ils vont peut-être jouer leur saison sur ce match donc je n’attends aucun cadeau de leur part. Il faudra un grand Nantes demain, vraiment !"

UN JEUNE EFFECTIF NANTAIS ?

"Je ne pense pas que mon effectif est un effectif composé de jeunes joueurs. Si on prend Alban Lafont qui a 23 ans, il a déjà plus de 250 matches en professionnel. Il y a aussi des garçons comme Jean-Charles Castelletto, Nicolas Pallois, Andrei Girotto, Sébastien Corchia, Dennis Appiah. Tous ont beaucoup d’expérience. Il n’y a peut-être que le petit Quentin Merlin… Après, il y a Pedro Chirivella, Ludovic Blas... Même s’ils sont encore jeunes, ils ont beaucoup joué. Ce qui est bien, c’est qu’il existe cette volonté de faire les choses ensemble, d’aller au Stade de France et de passer ce tour. J’ai confiance en ce que vont faire les joueurs. Le résultat c’est une chose mais la manière dont on va faire les choses, on sera là. On est prêt pour cet évènement."

DES CERTITUDES SUR L’ÉTAT D’ESPRIT ET LA QUALITÉ DE L’ÉQUIPE

"Certitudes ? Le mot est fort. Mais on a une base. On a construit quelque chose et aujourd’hui, on possède cette solidité défensive et cette volonté des garçons de gagner des matches, de vivre des choses ensemble. On a plusieurs organisations, on sait s’adapter face à l’adversaire ou à nos manques… Mais c’est surtout l’envie de faire de grandes choses et d’aller au Stade de France. Les joueurs se sont accaparé le projet de faire une grande saison. Ils sont les moteurs aujourd’hui.
Après, il y a des périodes comme ça dans une saison où on sait qu’il n’y a plus besoin de pousser les garçons, de les motiver à venir à l’entraînement, de les booster… Aujourd’hui, c’est la vérité du moment. Aujourd’hui, on sent une cohésion fantastique, les joueurs s’entendent super bien. Le travail paye mais si on prend 5-0 demain, tout est remis en cause."

UN BEL ENGOUEMENT DERRIÈRE L’ÉQUIPE !

"C’est pour ça que je dis toujours qu’il faut féliciter les joueurs. Ce qu’ils montrent par rapport à l’an passé, c’est un autre visage. Le public s’identifie à son équipe et ils ont enfin compris que lorsqu’ils font bien les choses, ils gagnent et parviennent à créer cet engouement autour de l’équipe. Il y a de l’impatience, de l’envie autour de nous… Il y a quelque chose qui se passe. Cela étant, lorsqu’il y a beaucoup d’attentes il peut y avoir des déceptions mais aujourd’hui, les joueurs ont faim de victoires."

LE STADE DE FRANCE

"Il reste le match de demain. On sait qu’il y a un adversaire difficile à jouer en face. Mais aujourd’hui, tout le monde est dans les starting-blocks et voudraient revivre ces grandes émotions avec les supporters, cette communion. Il n’y a rien de plus beau. Je me tue à dire que le championnat c’est une chose mais la Coupe de France n’a rien à voir. Il n’y a rien de plus beau que d’amener les supporters au Stade de France. On travaille pour ça. Les émotions ? Il n’y a que ça qui me fait vibrer. Faire exploser à nouveau La Beaujoire, il n’y a rien de plus beau. Voir des gens heureux à l’issue de la rencontre, tu comprends pourquoi tu fais ce métier."

LES GARDIENS

"J’ai presque choisi. Vous verrez bien. Pour être honnête avec vous, lorsqu’on commence notre tour de Coupe de France à Sochaux, ça aurait pu être Denis Petric. Ça été Rémy Descamps parce que je voulais le voir. Il y a eu cette séquence avec les tirs au but et j’ai eu envie de continuer avec lui. Est-ce que j’ai envie d’aller avec lui jusqu’au bout, je ne sais pas. On verra. Surpris de ses performances ? À l’entraînement, on voit qu’il a des grosses qualités mais c’était intéressant de le voir en compétition. Il a montré de très belles choses, dont le dernier match contre Bastia et même celui d’avant devant. Et au-delà de me convaincre moi, il a su convaincre ses coéquipiers. Je fais jouer des joueurs parce que je sens qu’autour du joueur, il y a la confiance des partenaires.
Le choix des gardiens, un casse-tête ? Non, pourquoi ? Ce ne sont que des bons problèmes. Le plus important, c’est que les garçons acceptent mes choix. Il y a un super état d’esprit et les gardiens s’entraident. Après, s’il y a ça et qu’on gagne, c’est encore mieux."

AURÉLIEN TCHOUAMÉNI

"On ne fera pas de marquage individuel sur lui. On ne l’a pas fait sur Mbappé, Messi, Neymar,… On sait que c’est un joueur important, très fort en ce moment. Mais nous, on aime bien jouer contre les grandes équipes, les grands joueurs. Et pour bien reconnaitre la valeur de l’équipe et du résultat, il faut les meilleurs joueurs en face. Je pense à Tchouaméni mais il y a aussi Ben Yedder, Volland, Diop… Ce sont de sacrées individualités."

GROSSE DÉFENSE EN BLOC DE LA PART DE L’ASM

"Monaco est une équipe qui est généreuse, avec beaucoup de qualités offensives. L’entraîneur demande à voir beaucoup de courses à haute intensité. Et si vous regardez, les joueurs de devant sont très forts physiquement et techniquement. Diop et Volland multiplient les appels. Gelson Martins, Golovin et même Ben Yedder, aussi. C’est un joueur qui m’a surpris parce que je ne pensais pas qu’il serait capable de faire autant de courses, d’appels. Monaco attaque souvent avec cinq joueurs et défend aussi ensemble. On s’attend à un adversaire redoutable."

DAVANTAGE DE PRESSION AVANT CE MATCH ?

"J’aborde les matches de la même façon. Il y a toujours la même pression, la même envie de gagner et la même implication dans le travail, peu importe l’adversaire. Après, c’est l’enjeu qui est différent. Aujourd’hui, par contre, à cette période de l’année, on joue des matches sans avoir la peur de descendre en L2. C’est un poids énorme d’enlevé. C’est pour cette raison que nous sommes peut-être un peu plus conquérants, plus confiants. On a des acquis mais des certitudes… Un revers peut tout remettre en cause."



FC Nantes - AS Monaco

Demi-finale de la Coupe de France
Mercredi 2 mars 2022, 21h15
Stade de La Beaujoire


Par M.G & P.B


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