🎥 La réaction des entraîneurs

Antoine Kombouaré, entraîneur du FC Nantes

"Je suis très content. Les joueurs ont fait ce qu'il faut et on a été capable de gagner un match. J'espère que cette victoire en appellera d'autres.
Il faut croire que le but marqué par Brest nous a révoltés. On fait une très belle entame de match. On a la première incursion par Blas... et à la première incursion brestoise, on encaisse un but largement évitable.
En marquant deux buts rapidement, on montre la réaction. Il faut féliciter les joueurs et les supporters qui nous ont beaucoup aidé dans les moments difficiles.
On enchaîne les matches et surtout des défaites. Ca plombe les têtes. C'est important de gagner. Ca redonne le sourire, les joueurs sont plus relâchés... mais je fais gaffe, ce n'est qu'une étape. Il faut enchaîner une série.
Quand on n'est pas bien, il faut se préparer à être mené. Mais il faut être costaud mentalement sur la durée. On était préparés à ce scénario. Il faut rester debout et avancer. C'est pour ça que je suis très heureux pour eux. Ils ont franchi un pallier, mais ce n'est que le premier.
Le pénalty ? Ce n'est pas raté. C'est un arrêt.
En tant qu'entraîneur, ma carrière a été sur la résilience. Se relever et repartir de l'avant. J'aimerais que mes joueurs me ressemblent sur ce point.
Je suis très content car les trois derniers buts sont sur des pressings hauts pour pousser la défense à la faute. Ca donne l'état d'esprit des joueurs : ils ont envie de mordre. Mais ce ne sont que trois points. Il ne faut pas se relâcher."

Julien Lachuer, entraîneur du Stade Brestois

"Il y a plusieurs tournants dans ce match. On était venu pour s'occuper seulement de nous. On sait que Nantes a de bons joueurs. On avait décidé de mettre en confiance nos joueurs et de jouer avec leurs qualités. Avec ce système, on pensait pouvoir maîtriser plus le milieu de terrain pour faire jouer nos attaquants. Mais la confiance est fragile. On ne va rien lâcher.
Nantes a la première action, un pénalty arrêté... à l'image de Nantes en Ligue Europa, rien ne va pour nous. On doit le régler avec des choses simples.
C'est le constat d'aujourd'hui. Il faut aider les joueurs. Ils ne rentrent pas sur le terrain avec l'idée de faire des erreurs. On avait choisi de jouer de l'avant, dans notre situation, face à une équipe qui impose un pressing fort.
La confiance est importante dans la vie d'un footballeur. Mais quand on a des idées claires, c'est plus facile de retrouver la confiance.
A la fin du match, on ne parle pas à chaud. La déception est grande. Mais il ne faut pas parler à chaud et prendre le temps d'analyser pour repartir plus fort sur le prochain match."