🎥 ''Finir cette série de la meilleure des façons''

LE POINT SANTÉ

Antoine KOMBOUARÉ : "Seront absents pour ce match : Charles (Traoré), Quentin (Merlin), Marcus (Coco) et Pedro Chirivella (adducteurs). Quentin Merlin démarre les séances avec nous mais c’est encore trop tôt. Il s’est fait opérer le 17 janvier et donc l’objectif c’était qu’il puisse reprendre collectivement deux mois après. Ce sera la semaine prochaine, si tout se passe bien. Pour l’heure, il travaille toujours en réathlétisation.
Concernant Pedro (Chirivella), il a à nouveau des douleurs, n’est pas à 100%. On va profiter de la trêve pour qu’il fasse des soins et une nouvelle préparation… Ensuite, il va travailler pour qu’on puisse le récupérer après la trêve.
De son côté, Marcus (Coco) est également en phase de réathlétisation. Si tout se passe bien, il reprendra les entrainements collectifs la semaine prochaine."

LA RENCONTRE FACE À LYON VENDREDI

"C’est forcément un match compliqué parce qu’on a pris qu’un point sur douze. De plus, on va défier un adversaire qui ne nous réussit pas. On s’attend donc à un match difficile. Après, on sort d’un match dans lequel on a pris un point en fin de rencontre et celui-ci a redonné de la confiance, parce qu’on ne voulait pas enchaîner quatre défaites de rang. On sait que Lyon a aussi quelques soucis. Ce n’est pas le grand Lyon qu’on va jouer vendredi. On a des qualités à faire valoir et on a envie de basculer après le point remporté dimanche."

LES EXPLICATIONS DES ÉQUIPES QUALIFIÉES DE "BÊTES NOIRES"

"Je n’ai pas d’explication mais peut être qu’ils sont plus forts que nous à chaque fois, sur les matches joués à Lyon. Psychologiquement, ça doit jouer aussi dans les têtes et ce, des deux côtés.
Après, on a envie de faire stopper ces statistiques et on a bien travaillé cette semaine. Ce matin, on a fait une séance à J-2 mais durant laquelle il fallait bosser un peu plus que d’habitude. On se prépare et on veut faire un résultat. Andy est de retour et le groupe est pratiquement complet."

UNE RÉPÉTITION AVANT LA DEMI-FINALE À LA BEAUJOIRE ?

"C’est tellement loin pour nous. Bien sûr que les gens penseront à ce match-là. Je n’espère pas que les joueurs y penseront parce que nous, vendredi, on joue le maintien et on veut aller faire un résultat pour se maintenir. Après, on n’empêchera pas les supporters d’avoir un peu la tête à cette demi-finale.
Personnellement, j’ai envie de faire quelque chose là-bas parce que ça fait longtemps qu’on n’a pas gagné, on a trois points importants à prendre… Aujourd’hui, on est obnubilé par ce maintien. Il y a deux matches de championnat avant la demi-finale."

L’OLYMPIQUE LYONNAIS ET LA « LACAZETTE » DÉPENDANCE

"On l’a vu sur le dernier match à Lille. C’est une équipe difficile à cerner mais on peut le voir aussi lors des interviews de Laurent Blanc en après-match, qui évoque plusieurs visages de son équipe et ce, parfois dans un même match. J’ai bien regardé leur dernier match à Lille. Lille a eu le ballon, Lille a joué. Lyon a été mené logiquement et même, 3-1 à sept minutes de la fin. Après l’entrée de Lacazette, c’était une autre équipe. Une équipe qui y croit tout le temps. Il y a aussi des joueurs avec beaucoup de talent, capables d’être dangereux. Pour revenir à Lacazette, c’est un danger permanent."

LE MATCH ALLER À LA BEAUJOIRE

"Oui je me souviens très bien de ce match où, on réalise une première mi-temps durant laquelle Lyon n’existe pas. On obtient un paquet d’occasions sans marquer. Ensuite, ils ont repris le dessus. C’est une équipe qui aime avoir le ballon, donner le tempo."

BESOIN DE HAUSSER LE TON EN DÉBUT DE SEMAINE ?

"Je n’ai pas haussé le ton mais dans le travail, il y a des choses à changer, à apporter, à modifier. Il y a aussi le discours avec les joueurs, en groupe et individuellement. On a discuté de certaines choses à changer, en ce qui concerne le jeu, l’attitude, le comportement, l’état d’esprit. Il faut être plus accrocheur. Même si je peux tenir compte de la fatigue. On veut finir cette série de matches, de la meilleure des façons, pour pouvoir couper un peu. On a besoin de ça et besoin de se régénérer pour jouer une fin de saison intéressante, pour ne pas dire plus."

UN MANQUE D’INTENSITÉ DANS L’ENTAME DES MATCHES ?

"On est obligé de trouver des explications effectivement, parce qu’on donne raison à ces statistiques, qui évoquent des entames de matches compliquées. On regarde aussi s’il y a des choses à modifier avec le staff, dès l’échauffement par exemple. Bien sûr qu’on ne rentre pas bien dans les matches. Heureusement, on a cette capacité à ne rien lâcher, à revenir dans le match, à être efficace. On se complique la tâche. Alors oui, il y a un travail à faire. On continue à chercher. J’ai confiance en ce groupe, en ces joueurs. Ce n’est qu’une question de temps."

LA SUITE AVEC LE CALENDRIER SUR LES DERNIÈRES JOURNÉES

"C’est la première fois que je fais ça et j’ai jeté un œil sur le calendrier de fin de saison. C’est vrai que sur neuf derniers matches, il n’y a plus que Lille qui est une équipe au-dessus de nous. Et après, il n’y a que des adversaires de notre championnat. Je ne veux pas trouver des excuses au groupe mais là on est sur une série avec des adversaires difficiles à jouer. Ça n’a pas toujours été facile."

ALBAN LAFONT AVEC L’ÉQUIPE DE FRANCE ?

"En ce qui me concerne, je milite pour qu’il soit en Équipe de France. Pas parce que je l’aime bien mais plutôt parce que je vois tous les jours à l’entraînement et le travail fourni, ses matches… Il postule mais il y a du monde aussi. C’est à Didier Deschamps de faire son choix, qu’on respectera."

MOSES SIMON

"Il n’est pas le seul à connaître des difficultés. Je pense qu’il est à l‘image de l’équipe. Lorsqu’on est quatorzième en L1, c’est qu’il y a beaucoup de joueurs en-dessous de leur niveau. Mais si on compare avec l’an passé, on a surperformé. Tous, oui. Cette année, il y a eu l’Europe, la répétition des affiches mais oui, il sait qu’il connaît des difficultés, qu’il doit travailler. Les explications ? On discute, on échange. Pour lui, rien n’a changé. Il doit faire ce qu’il faut pour redevenir le Moses Simon qu’on connaît.
Après, au niveau de son marquage, il a souvent deux défenseurs sur le dos, parfois trois. Les adversaires sont aussi plus vigilants. On sait qu’il doit travailler, varier ses courses, ses dribbles. Mais j’ai confiance en lui. On a besoin de lui pour cette fin de saison, pour le maintien et la Coupe de France."

LES JEUNES

"On les suit, ils viennent à l’entraînement. Alors oui, ils ne sont pas toujours dans le groupe le week-end. Après, la concurrence est forte avec des joueurs qui les devancent à leur poste, d’après moi. Mais ce qui est important, c’est qu’ils sont dans le groupe de travail, à l’image de ce matin. Les jeunes s’entraînent mais après, ils subissent la loi de la concurrence. La rentrée de Stredair (Appuah) ? C’est bien. Aujourd’hui, je connais tous les jeunes du Centre de Formation qui sont susceptibles d’être avec nous. Ils sont très, très souvent à l’entraînement, au moins 3-4 par séance, parfois 6-7. Ils sont en phase d’apprentissage, progressent et font des rentrées. Ce sont des récompenses mais ça doit aussi leur donner envie de revenir. Mais aujourd’hui, on a un maintien à aller chercher."