SRFC - FCN (1-3) : Le derby pour les Canaris

Pour leur troisième match de la semaine, les Canaris ont livré encore une fois une prestation de grande qualité. Ils prennent six points sur neuf possibles - avec deux matches hors de leurs bases.
Et ils s'imposent, au terme d'un match plein, sur la pelouse du voisin rennais. Plus qu'une victoire pour les plus de 1 400 supporters jaunes et verts qui avaient fait le déplacement. Un rendez-vous à ne surtout pas manquer.

Comme face à Nice - et avec la même équipe de départ -, les Jaunes entraient bien dans la partie, prenant rapidement dans leur nasse le milieu de terrain adverse. Forts de leur solidarité, ils prenaient systématiquement le dessus lors des phases offensives des joueurs du SRFC. Ainsi, à l'exception d'une frappe écrasée d'Oliveira, Rémy Riou ne serait pas inquiété en première période.
Au contraire, exploitant leur vitesse de transition et le jeu dans les couloirs, les joueurs de Michel Der Zakarian se montraient les plus dangereux... et afficherait cette domination au tableau d'affichage.

Benoît Costil, en dernier rempart, privait dans un premier temps Filip Djordjevic de l'ouverture du score (8'). Serge Gakpe manquait ensuite le cadre après une interception à 30 mètres du but adverse (16').
Finalement, Filip Djordjevic parvenait à trouver la faille, non sans insister. Au terme d'une montée dans le couloir gauche, Lucas Deaux adressait un centre que son capitaine reprenait de la tête. Si Costil repoussait, Filip Djordjevic reprenait du droit : 0-1 (17').

Touché derrière une cuisse, Vincent Bessat devait céder sa place (23'). Tout juste entré en jeu, Alejandro Bedoya se pliait aux exigences défensives et prêtait main forte à Issa Cissokho pour repousser le danger d'une frappe à l'entrée de la surface d'Oliveira (31').
Poussant pour revenir à hauteur de leurs hôtes, les Rennais se faisaient prendre dans le replacement défensif. Monté dans le couloir gauche, Chaker Alhadhur trouvait Serge Gakpe à l'angle de la surface, qui effaçait son défenseur d'une feinte de corps avant de placer le ballon le long du montant opposé : 0-2 (42'). De quoi se mettre en confiance avant d'aborder la seconde période.

Pour autant, cette confiance n'aura pas le temps de s'épanouir. Car au retour des vestiaires, sans doute reboostés par l'entrée en jeu de Romain Alessandrini, les Rouge et Noir poussaient pour se redonner espoir. Et c'est Féret le premier qui donnait du sens aux efforts fournis. Mais son tir était repoussé par le poteau (53').
Pour autant, la réduction du score ne tarderait pas. Sur un contre nantais, le SRFC bénéficiait de deux contres favorables... qui permettait à Oliveira d'aller défier seul Rémy Riou : 1-2 (55').

Clairement à portée des Nantais, les hommes de Philippe Montanier enchaînaient... et il fallait un grand Rémy Riou pour intervenir dans les pieds d'Oliveira (58').
Evoluant en contre, Nantes répondait par Jordan Veretout qui décalait pour Alejandro Bedoya, pris par la sortie de Costil (72'). Juste avant le terme du temps réglementaire, c'est Benoît Costil qui préservait l'espoir dans son camps, en arrêtant une lourde frappe de Jordan Veretout, au ras du sol (88'). Mais le portier rennais ne pourrait rien ensuite le but plein de malice de Lucas Deaux. Cherchant à alerter Fernando Aristeguita - en situation de hors jeu -, le milieu récupérateur poursuivait finalement seul l'action, monsieur Tony Chapron ne sifflant pas le hors jeu. Et pour cause, l'attaquant vénézuelien n'esquissait pas un mouvement vers le ballon. Du coup, les joueurs de Rennes, arrêtés pour jouer le hors jeu... était pris par le mouvement de Lucas Deaux : 1-3 (90+2'). Fin des débats et première manche pour les Canaris.

Car n'en doutons pas, les supporters des deux camps auront aussi coché sur leurs calendriers personnels le week-end des 22-23 février prochain.
En attendant, les joueurs de Michel Der Zakarian clôturent de très belle manière une semaine chargée, en prenant six points sur neuf possibles, avec deux matches à l'extérieur.
Ils disposent désormais d'une semaine complète pour recharger les batteries et préparer la venue d'Evian, dernier match avant une nouvelle trêve internationale.